Un peintre méconnu à qui il est consacré une rétrospective au musée d’art et d’histoire du judaïsme. Né en 1865 et mort en 1952, l’artiste a profité de cette longévité pour créer une œuvre en prise avec le monde, avec la société. « Jules Adler, peintre du peuple », dit le catalogue. Son expression tient du naturalisme, celui d’un Zola, qui montre les peines et les douleurs des pauvres gens, les gestes et la dignité des travailleurs. Qu’il utilise le dessin, la peinture, la lithographie, c’est pour dessiner, peindre, graver des visages et des corps, dire leur lassitude ou leur révolte. Jules Adler fut un homme généreux et optimiste ce qui lui a permis de croire jusqu’au bout à l’utilité de son art et de traverser les heurts du XXe siècle sans rien leur céder.
Heureuse découverte et grand plaisir de la visite de cette exposition. L’art de cette œuvre et la prégnance de ses sujets trouvent là une reconnaissance qui leur manquait. Adler ne démérite en rien de ses illustres contemporains.
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