Le vrai demeure introuvable si ce n'est qu'il
cherche des outils en nous.
Quelque chose a plus à voir avec ce qu'il faut
abandonner parce que le monde n'est qu'une
recherche et que nous n'avons que le temps.
L’œuvre seule passe par la terre – par le vide.
C'est toujours le dénuement.
Et chaque fois est un recommencement.
Vers ce qu'on ne sait pas.
In Tout ce pourquoi est de sel, avec des peintures de Marc Feld, © Pleine page, 2008, p.50
Thierry Metz est sans conteste un des plus importants poètes de sa génération. Né en 1956, il disparaît prématurément en 1997. Sa personne et son œuvre seront longuement évoquées dans La Pierre et le Sel en regard du travail déjà effectué et à paraître de Daniel Martinez et Isabelle Lévesque qui lui ont consacré un numéro de la revue Diérèse en 2011 et en publieront un second sur le poète en 2012.
La poésie de Thierry Metz, en même temps qu'elle est d'une simplicité fulgurante, touche aux interrogations fondamentales de l'existence et à la place de l'écriture pour avancer – quand même ! Si sa fin tragique tend à nier cette recherche, son œuvre n'en est pas moins un message nécessaire aux résonances immédiates.
Contribution de PPierre Kobel
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