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25 octobre 2012

Commentaires

Pierre Dhainaut, récemment présenté sur ce blog, écrit à propos de L'arc et la lyre, manifeste poétique d'Octavio Paz, dans un article critique, intitulé "Octavio Paz et la langue des commencements", ceci:
Le poète s'enrichit de tout ce qu'il a vu, entendu, rencontré, il ne se retranche pas, il ne se contente pas comme Mallarmé d'une chambre, il a toutes les chambres et les mers et les pierres et les forêts dont les poèmes d'Octavio Paz sont peuplés: tout ce qu'il verra, entendra, rencontrera sera métamorphosé.
Tâche immense que celle qui nous revient, ne pas séparer la langue, les autres, l'univers, leur offrir un présent, tâche humble puisqu'elle nous demande le plus grand respect de l'acte d'écrire qui s'est confondu depuis plus d'un siècle avec la volonté frénétique de surprendre alors qu'il fallait dans le temps qui nous est donné, "dans les couches souterraines de l'histoire" à défaut de plein jour, inventer les signes de l'immémorial.
In Dans la main du poème, éditions Henry, 2007

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