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16 novembre 2012

Commentaires


Comme lorsque vous dansez, la musique de vos poèmes me va droit au cœur, leurs images, leurs mots sont universels, et Roumi a repris sa flûte pour s'enivrer de leur chant. Parfois surgit dans le mouvement du monde une île qui rejoint le ciel, merci de votre présence qui dévoile, qui illumine, et métamorphose en lumière nos cœurs et nos âmes.

ce poème écrit il y a qq années dans la nature sauvage !
même sentiment de liberté et d'union au tout en découvrant vos créations.Merci, de tout cœur.

SEVE DES NUITS

le roc où je repose
d’où je m’élance
montagne d’occident
colline d’orient ce soir
un arc en ciel les rejoint

face à cet horizon je regarde fondre les lumières grises

de minuit à l’aurore je dormais sous la treille de raisins verts
en plein ciel
miroir du monde
où s’élance le regard
bruissement parfum unique
chaque feuille de buis ou de fougère entonnait un psaume

croissance des nuits
étoiles se balançant de branche en ciel
inaudibles oiseaux

sentir cette éternelle danse
promesse des ruisseaux
halètement vertige du maquis
gong, d’où point la vie
tous les verts s’en imprègnent
corps cœur regard s’éveillent d’un sommeil rêvé


merci pour l'émotion de ces lignes qui parlent de différentes facettes de cette chorégraphe sublime.

La danse peut porter le mot
Le mot peut porter la danse
Le corps n'est que véhicule

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