Né en 1908, Steinn Steinarr, de son vrai nom Adhalsteinn Kristmundsson, s’est éteint en 1958. Infirme (paralysé d’une main), maladif, il aura ouvert l’Islande à la modernité poétique en rompant avec des normes formelles séculaires. Il se rallie au communisme mais ne tarde pas à s’en détacher pour poursuivre un chemin plus profond. Il restera toujours hostile au capitalisme qui est comme un cachot et sensible aux pauvres qui restent étrangers au monde du profit. Steinn Steinarr, toujours en mouvement, se tourne ensuite vers le catholicisme. Mais doute et angoisse l’amènent à poursuivre seul son aventure qui est une quête, tout en conservant du catholicisme une nostalgie d’un monde d’amour, sauvé par un regard d’enfance. Enfant des fjords de l’ouest, il effectuera des voyages en Scandinavie, en Grande-Bretagne et en France. L’œuvre de Steinn Steinarr, sous le signe de la pudeur, de la profondeur et du chant, se compose de cinq recueils : Rouge brûlait la flamme (1934), Chant (1937), Traces dans le sable (1940), Voyage sans promesse (1942) et Le temps et l’eau (1948). C’est dans ce dernier recueil, où le vers se resserre, les images deviennent plus singulières, qu’éclate de la manière la plus significative sa modernité. Le style de Steinn Steinarr se caractérise par son goût de la densité, des images, le sens musical, l’art du refrain, une fluidité où s’allient concret et surréel. Proche de la nature, sans ignorer pour autant le monde urbain, hostile à tout triomphalisme, qu'il soit politique ou religieux, le poète compose, en travaillant son langage de manière artisanale, un chant d’ombre et de lumière, une œuvre sans cesse enracinée dans l’expérience et qui s’élève dans les profondeurs de l’être.
L’expérience du néant
Steinn Steinarr est hanté par la fuite du temps, la mort qui conclut tout. Le temps s’écoule et la mort demeure auprès de nous silencieuse. La réponse serait dans l’éclat de l’éternité mais cette éternité, promise par le judéo-christianisme, paraît s’éloigner comme un mirage. L’univers est l’univers de l’ekkert (rien). Ce mot devient le leitmotiv de l’œuvre du poète islandais. Nous croyons posséder quelque chose mais c’est le rien qui nous possède. C’est comme si une chute vertigineuse s’était produite en l’homme. « Il n’est point de salut, tout périt, tout périt. »1 On ne voit plus que le désert, le vide du désert. « Qui es-tu ? » / (…) / Rien, rien. »2 La vie elle-même se dévoile comme néant. « Car rien n’existe hormis cela seul / qui n’existe pas. »3 Venus du néant, nous allons vers le néant. Entre les deux, la vie qui finalement équivaut au rien. Vanitas vanitatum, disait l’Ecclésiaste. Pour le poète islandais, tout aussi est vanité.
Ce ne sont qu’illusions, masques, chimères. « Dans l’illusion de lui-même, l’homme passe et périt »4. L’artifice domine. Les faibles n’ont que la misère en partage. La poésie de Steinn Steinarr nous présente à première vue un constat de nihilisme radical, un nihilisme qui n’est pas dépassé comme le nihilisme de la mort de Dieu de Nietzsche par le surhomme et l’éternel retour du même. Pourtant sur l’état de chute de l’homme se lève un rêve. Le poète voudrait croire « en une vie nouvelle, / en un monde nouveau, / en une culture nouvelle »5 mais se heurte au sentiment de l’inexistence de tout idéal.
Sur « cette terre de misère »6, sa poésie risque une prière. Les mains creusées par la faim s’élèvent vers le ciel mais nulle réponse ne vient alléger le lourd fardeau de celui qui existe sans exister. « Et celui que je désirais ardemment / ne vint jamais, ne vint jamais. »7 Nietzsche se réjouissait d’un nihilisme qui marquait la fin du platonisme, du judéo-christianisme. Steinn Steinarr s’en afflige intensément, âprement, et son cœur de poète demeure dans l’attente qu’une petite fenêtre s’ouvre au sein de la détresse. La sagesse poétique dévoile le néant et appelle à l’être.
Le chemin sans fin
Toute la poésie de Steinn Steinarr est une poésie de la quête, de l’incessante recherche et c’est ce qui en fait la force, la grandeur. « (…) qu’y a-t-il de l’autre côté ? »8 La réalité apparente cache une autre réalité. La mort a pour contrepoint la vie, le vide la plénitude, le néant l’être. Un profond silence traverse l’âme. Les siècles n’effacent pas le mystère. La souffrance appelle la présence. De manière étrange, Steinn Steinarr est autant obsédé par la question de Dieu que par la question du rien. Un Dieu qu’il veut oublier mais qui hante son désert. « Et je pleurai et je priai comme un enfant. »9 Seul l’enfant en nous peut se tenir en attente de la lumière.
Steinn Steinarr est le poète du chemin, de la marche. Il marche dans l’angoisse des chemins incertains, l’épreuve de la solitude, la souffrance de l’abandon. « Long est notre voyage. Jamais nous ne nous arrêtons »10 − « Et sur le sable, le long de pistes immenses, / la lune éclaire tes traces, homme las »11 − « Seul, j’étais assis, seul / près du grand chemin / à midi dans le soleil rouge d’automne »12 − « Et nous nous mîmes en route. / C’était un vieux chemin / qu’il faisait bon connaître »13 − « Nulle nuit ne fut plus silencieuse et jamais / chemin ne fut plus long pour rentrer chez toi »14 − « Et je m’en vais seul / le long des rues désertes / pensant »15. Dans la silencieuse douleur et la brûlante attente, il faut marcher au fil des saisons, au gré des lieux. Si le chemin est souvent déchirant, il arrive qu’il s’apaise. « Par la clarté des longs jours / il est doux d’aller son chemin »16. Mais pour l’« âme silencieusement en quête »17, où mène le chemin ? Le chemin semble un chemin sans but, un chemin d’errance, un chemin, pour parler avec Heidegger, qui ne mène nulle part. L’homme marche mais aucun port ne paraît se dessiner et le chemin finit par tracer un cercle. « Et tu dois bien te rappeler / qu’une fois, une fois, il y a longtemps, / ton voyage partit de ce même endroit. »18 Le chemin qui se clôt sur lui-même n’est pas le vrai chemin, c’est un chemin d’errance, d’indéfinie errance.
En pays étranger, en pays d’exil, l’âme en quête doit combattre pour exister. A la blessure de l’errance répond l’inlassable marche. « Et il faut prendre courage, / Penser à reprendre la route »19. Aucune lâcheté, aucune hésitation, ne sont permises. Même harassé, il n’est d’issue que de marcher encore. Un secret silence recouvre l’univers. Le poète qui erre solitaire demeure à l’écoute, son cœur veille. Le chemin qu’il cherche est comme un escalier qui mène de la terre obscure au bleu du ciel. Les mains implorent dans la brume. Il est un mystérieux chemin, un « chemin suprême »20, qui ne serait ni poussière, ni cercle. Au bout du chemin se dévoilerait dans la gloire de la lumière le pays inconnu tant attendu. « Et très loin dans l’immensité / se levait la terre promise / avec sa joie, ses chants, son parfum. »21 Une promesse, infime mais assez puissante pour mettre sans cesse en mouvement, irrigue le chemin. Au terme du désert obscur la brûlure du soleil ravirait d’extase le regard.
L’attente de l’amour
« Et la voûte de mon bonheur / est faite de la blanche lumière / venue du chagrin lointain / de la rivière. »22 Une voie de salut, une voie d’enfance, se laisse entrevoir malgré la chute. Le rêve peut s’accomplir, l’esprit devenir victorieux. La vie est force, invincible croissance. Un avenir meilleur pour l’humanité est possible. « J’étais assis à contempler la lumière / qui fulgurait sur le chemin »23. Malgré l’angoisse, une sérénité peut advenir. Dans le temps se reflète l’image de l’éternité, traces de liesse. Une blanche lumière ruissellera. Au sein de la prairie une source silencieuse s’écoule comme une promesse. La nuit cessera, le monde sera délivré. « Et un jour se réaliseront nos rêves / (…) / Oui, un jour, un jour, l’homme méprisé / se lèvera de l’obscurité du gouffre, fort, libre. »24 Le printemps jaillira.
La douceur, la beauté de la vie consolent du rien, du néant. La beauté est école d’allégresse. « Et la beauté surgit de la lumière et de l’ombre / emplissant ma vie de son parfum brûlant. »25 Le veilleur ouvre sa fenêtre sur le plus beau, le poète médite, contemple dans le vent l’eau de l’éternité qui donne sens. Dans le poème Secret, Steinn Steinarr écrit qu’« Il existe une arme, une seule arme » mais n’en donne pas le nom26. Et si cette arme qui délivre des ennemis et fonde un monde plus humain était l’amour ? Face à l’indifférence, la glace du mépris, demeure la grâce de l’amour. Le poète est en quête de l’amour qui fleurira sur les terres inhumaines. L’amour est vraie connaissance. « Mon amour était sombre et profond. »27 Dans la profondeur de cet amour joue la lumière qui dépasse la mort. « A longueur d’années, tu marchas, seul et silencieux / Dans le tumulte étrange des rues et des places, / Voulant revenir vers ce qu’aimait ton amour / Et que nulle splendeur terrestre ne pourrait te donner. »28 Conscient du néant de tout, le poète aspire à une plénitude d’être dont seul l’amour nous rapproche. « Moi qui ai aimé plus qu’il est possible »29. Celui qui marche sans fin en aimant sans fin reconnaîtra le Pays dont les scintillantes clartés habitent sa mémoire.
Chez ce poète apparemment nihiliste vibre, avec discrétion mais aussi intensité, la question du divin. L’absolu est cette vraie beauté, insaisissable, que le temps ne détruit pas. « Sur la muraille ultime et sur l’autel du dieu / coule le sang, coule le sang. »30 Les mots du poème rejoignent un sacré oublié. Tout semble voué au néant et pourtant un signe d’amour franchit les siècles. « On est en train de crucifier un homme. »31 Les gens prennent l’autobus pour Valhús et regardent cet homme. La Passion sauve du néant. Et le poète du rien, aventurier sans illusions et solitaire, d’écrire sur le Christ un poème d’une profondeur qui va bien au-delà des paroles de foi convenues. Dans son Poème sur le Christ, Steinn Steinarr, sans le nommer, suggère, à travers les mots, le regard de l’enfance, l’essentiel du message du Crucifié. La lumière et la bonté éclateront. « C’était si bon / et mystérieux, / c’était le plus beau secret du monde. »32
Conclusion
La poésie de Steinn Steinarr est une poésie du chant, tel se découvre l’un de ses plus grands attraits. Les mots chant ou chanson reviennent comme un leitmotiv dans ses poèmes ou leurs titres. C’est un chant de souffrance, un chant d’attente, un chant de profonde et émouvante humanité, « le chant de la vie »33. Un écho de chants proches et lointains résonne au long du chemin. Le vent chante, comme une étreinte, sur la terre. Poète est celui qui donne d’entendre « le chant du silence »34.
Le monde de la poésie de Steinn Steinarr est un monde de rêve. Le poète rêve de connaître l’inexprimable, de parcourir le pays de lumière. Les mots du chant donnent de passer du réel au surréel, de l’apparaître au mystère. La poésie se fait métaphysique afin de trouver « la solution à l’énigme de la vie »35. Le nihilisme ne se radicalise que dans l’attente qu’une lucarne d’amour s’entrouvre au milieu du désert sur le bleu du ciel. Il n’est pas désiré à la manière de Nietzsche mais éprouvé avec un cœur d’enfant qui espère, trace d’une si ancienne parole, la venue d’une main, incertaine, possible, attendue, d’une main apaisante et consolatrice.
En même temps qu’il combat pour exister, Steinn Steinarr lutte pour créer. « Et je n’ai existé que dans mon chant. »36 La poésie est lieu d’existence et arme transfiguratrice. Le poème recrée le temps dans l’éclaircie de l’au-delà du temps. Silencieux, calme, solitaire, le poète rejette toute tyrannie. Loin du tumulte, des foules, il veille et voit, il veille et écoute, ce que l’homme ne voit pas, ce que l’homme n’entend pas. Le chant poétique donne de connaître et revêt d’éternité l’éclair des pures sensations. « Car tout scalde mène sa vie à la victoire »37. La victoire est la victoire de l’éternel sur l’éphémère, de la profondeur sur les masques, de l’amour sur l’indifférence. L’angoisse du néant s’achève dans la liesse de l’être. Le poète-marcheur, le poète-chanteur, le poète-veilleur, laisse résonner ses mots comme une page de brûlante humanité. « Par-dessus la terre endormie / j’ai porté le message blanc. »38
Choix de poèmes
Cheval blanc au clair de lune39
Blanche,
Blanche
comme l’aile
de mon premier rêve
est sa crinière.
Comme
un long, long voyage
sur un coursier d’un blanc de lin
est
une vie d’homme.
Et la mort imminente se tient
de ses
mains grêles
à sa crinière.
****
Repos40
De
ses mains douces, la brise caressait corolle et épi
et le soir,
hésitant et timide, se tenait à distance, attendant.
Derrière
nous se perdait dans la brume légère le chemin au long cours
comme
traces d’enfants au pas léger dans le déclin du crépuscule.
Et
nous nous assîmes au bord du chemin, deux étrangers fatigués du
voyage,
Comme des oiseaux étendant les ailes au-dessus du vaste
océan.
Ah qu’il fait bon reposer dans le calme, comme si la
route était finie,
quand bien même une marche éternelle nous
attendrait encore.
****
Une maison dans Húsvallagata41
Je
rêve, je rêve
de la gloire du jour écoulé,
ces mots
mystérieux,
ce rire sombre,
cette blanche lumière
qui
ruisselait parmi la rue,
cette blanche lumière.
Mon œil
regardait
deux mains jaunies par la vieillesse.
Et un petit
enfant pauvre
aux lèvres bleues
me sourit par-dessus le mur de
l’enclos.
****
Elin Helena42
Elin
Helena, Elin Helena !
Comme tu es jeune aujourd’hui,
Elin
Helena !
Et tu souris, tu rougis
si Runki du Vör
te
rencontre, seule,
Elin Helena !
Elin Helena, Elin
Helena !
C’est le 11 mai aujourd’hui,
Elin
Helena !
Voici que verdit la bruyère
dans le repli de
terrain au sud
du ruisseau sur la pente,
Elin Helena !
Elin
Helena, Elin Helena !
Tu as dix-huit ans aujourd’hui,
Elin
Helena !
Le soleil scintille sur le fjord
et dans l’air
règne une chanson
mystérieuse et troublante,
Elin
Helena !
Elin Helena, Elin Helena !
Quelle gloire
de vivre aujourd’hui,
Elin Helena :
Et tu souris, tu
rougis
si Runki du Vör
te regarde dans les yeux,
Elin
Helena.
****
Le ciel43
Le
ciel pleut pour moi
des dés transparents
au-dessus de la
terre tombante.
L’aube ardente du jour
dans une peur
stagnante
à travers l’ange de la hâte
comme du
verre.
Demi-nuits aux ailes bleues
endormies sous les
auvents de la lune,
des étoiles humaines arrivent
des hommes
étoiles arrivent
des eaux sommeilleuses arrivent.
Tout
arrive
rien n’arrive
beauté de phosphorescences
houleuses
comme Dieu
Dieu.
****
Poème sur le Christ44
C’était
le soir.
Et
nous étions dans le jardin,
deux enfants pauvres.
Et nous
regardions le soleil
disparaître
derrière les montagnes
dans
le lointain.
Il est si étrange, semble-t-il,
lorsque l’on
est jeune,
que le soleil doive disparaître
du ciel
derrière
des montagnes lointaines.
C’est comme si une main étrangère
vous
avait arraché
votre jouet.
Et nous
qui ne voyions pas venir
le soir
dans la blanche sécurité du jour solaire,
restions
silencieux, étonnés
devant ce mur noir
que nous ne
franchissions pas,
c’était la nuit.
Et nous demeurions en ce
jardin,
deux enfants pauvres.
Ce fut alors
que tu me dis ton
secret,
le grand secret,
dont personne encore
n’avait eu
connaissance.
C’était si bon
et mystérieux,
c’était
le plus beau secret du monde.
Et nous restions à nous
chuchoter
l’un à l’autre
des propos étranges,
des
propos ailés,
sur le soleil
qui brillerait dans le ciel
plus
grand et plus brillant
que jamais encore,
et sur les hommes
qui
seraient si bons pour les enfants.
« Alors tous les hommes
seront aussi bons,
déclaras-tu,
que les fleurs.
Alors ce ne
sera plus la peine
de redouter l’obscurité,
car il ne fera
plus jamais nuit
quand le monde aura été délivré. »
Et
nous restâmes en ce jardin,
un soir,
il y a deux mille
ans,
deux
enfants pauvres.
1 Steinn Steinarr, Le temps et l’eau, choix de poèmes, traduction de l’islandais : Régis Boyer, Actes Sud, 1984, Chant, p. 46.
2 Rien, p. 61.
3 Esprit du passé, p. 76.
4 Aux morts, p. 69.
5 Réalité, p. 83.
6 Noël, p. 73.
7 The National Bank of Iceland, p. 71.
8 Christophe Colomb, p. 25.
9 Chant sans mélodie, p. 52.
10 Voyageurs, p. 27.
11 Clair de lune, p. 34.
12 Automne dans le Thjórsárdalur, p. 40.
13 Poème du chemin, p. 62.
14 Bruit de souliers, p. 63.
15 Réalité, p. 82.
16 Chanson ancienne sur le printemps, p. 96.
17 Verdun, p. 45.
18 Fin de la route, p. 57.
19 Chanson de Charlie Chaplin, modèle 1939, p. 22.
20 Macadam, p. 99.
21 Désert, p. 26.
22 Le temps et l’eau, XI, p. 108.
23 Le vieillard au bâton, p. 49.
24 Chanson populaire, p. 87.
25 Postlude, p. 46.
26 P. 71.
27 Mon amour était sombre et profond, p. 47, 48.
28 Retour chez soi, p. 59.
29 Laisse-toi consoler, mon enfant, p. 77.
30 Sonnerie du soir, p. 65, 66.
31 Psaume de la Passion, numéro 51, p. 81. (Il s’agit du Miserere).
32 P. 85.
33 Chant sans mélodie, p. 52.
34 Au cimetière, p. 72.
35 Sombre rire, p. 56.
36 Dédicace, p. 19.
37 Ma nation et moi, p. 92.
38 Le temps et l’eau, XVIII, p. 112.
39 Poème non publié en volume, p. 51. On trouve dans ce poème trois mots-clef de la poésie de Steinn Steinarr : rêve, voyage et mort.
40 Poème extrait de Traces dans le sable, p. 27-28. C’est un poème du chemin sans fin, de la « marche éternelle », en cela caractéristique de l’œuvre du poète islandais.
41 Poème extrait de Voyage sans promesse, p. 100. Poème du mystère et de la lumière où l’enfance, sa pauvreté, brise la muraille de l’indifférence.
42 Poème extrait du premier recueil du poète, Rouge brûlait la flamme, p. 94-95. C’est un poème-chanson, plein de simplicité et de fraîcheur, scintillant, un poème d’amour et de vie.
43 Poème extrait du dernier recueil du poète, Le temps et l’eau, VII, p. 106-107. La modernité du langage s’y révèle sur le fond d’un questionnement métaphysique.
44 Poème extrait de Chant, p. 84-86. La nuit, l’enfance, la pauvreté, le mystère, le soleil, l’amour, la délivrance composent cet étrange chant qui avec une infinie pudeur murmure profondément, poétiquement, au cœur, l’essentiel d’un message oublié.
Bibliographie partielle
-
Le temps et l'eau, Actes Sud, 1992
Internet
-
Une page sur le site Poésie nordique
-
Une page sur le site de l'Express
Contribution de Bernard Grasset
Commentaires