Jean-Claude Pirotte s'est éteint, ce 24 mai. Dans son tout dernier recueil, Gens sérieux s'abstenir, paru en Janvier 2014, au Castor Astral, il écrivait avec cet humour, qui jamais ne le quittait :
je décède à petit feu
et de jour en jour je cède
du terrain je me précède
parfois pour jouer le jeu
je deviens la mort qui court
à mes basques son discours
je le prononce moi-même
pour lui montrer que je l'aime
depuis mon enfance morte
on meurt en bonne santé
de la vie ou de l'aorte
au fond ce n'est pas pour rien
si l'on prend soin de sauter
dans le vieux fleuve à pieds joints
In Gens sérieux s'abstenir, © Le Castor Astral, 2014, p.15
Internet
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Jean-Claude Pirotte, ou l’art de la fugue, un article de Jacques Décréau dans La Pierre et le Sel
Contribution de Roselyne Fritel
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