Jean-François Mathé est présent dans le numéro 68 de Diérèse. Voici un de ses trois textes.
Toujours la vie en fuite
par chemins en pente
et torrents.
C’est comme si aucun arbre
n’était planté là où nous nous arrêtons
mais toujours en arrière
dans la précédente saison.
Et devant nous,
la jeune fille qui s’approche
prend le temps de vieillir
avant de nous entourer de ses bras
et de nous murmurer un « je t’aime »
où l’on entend « je t’aimais ».
Des jours qui passent,
nous envions les matins
heureux de toujours naître
d’un passé que la nuit
a effacé pour eux.
In Diérèse n° 68, été-automne 2016, p.181
Internet
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- Dans La Pierre et le Sel : Recueil : Jean-François Mathé | La vie atteinte
- Portrait de Jean-François Mathé, réalisé par les Yeux d’IZO
Contribution de PPierre Kobel
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