Toujours riche et diverse la revue de Daniel Martinez nous offre avec ce numéro 70 une palette élargie de voies poétiques. « Assurément multiple et unique, irréductible, la poésie. » ainsi que l’écrit Olivier Massé dans l’éditorial de ce numéro.
Line Szöllösi
Le toucher
Un désordre qui rit aux éclats
les interstices malappris où glissent
outre les paroles
l’indéfinissable
le jeu de mains, le regard double du miroir
des portes qu’on ouvre dans la maison
qui dort
on négocie le toucher
le sommeil des paupières
la clarté
met à nu.
In Diérèse n° 70, p.111
****
Didier Séraffin
La terre est le lait noir
de nos agenouillements
nos paroles, des souliers cloutés
pour nos élans, nos ailes abîmées,
nos échos encanaillés
de bonheurs écaillés
Le poème n’est fait
que d’ouïes arrachées
et de cailloux lancés
dans les mares des voix mortes
In Diérèse n° 70, p.124
Internet
- http://www.diereseetlesdeuxsiciles.com/
- Adresse mail : [email protected]
- Dans La Pierre et le Sel, La revue Diérèse – Un entretien avec Daniel Martinez
Contribution de PPierre Kobel
Commentaires