Renaissance des chemins des routes des embuscades
des croisements du désir
Avec les ouragans
Avec ces refus de rencontre
et les mémoires brisées contre la glisse du néant
La peur de soi qui n’est plus soi et qui dévie
La peur aux doigts
Le goût amer de ce qu’on sait
et que pourtant il faut continuer à porter
Ce goût amer des choses auxquelles on s’habitue
auxquelles il faudrait pourtant être attentif encore
auxquelles il ne faut pas
mais qu’on a fait quand même lâchement
et qu’on paie tous les jours
Désir la porte vers l’ailleurs
la fente le feu
ce qui maintient en faille et en tempête
Brisure la mousson
où la chair perpétue son oraison en plein air
pour plus de
et plus de
encore
In Action poétique n°137, Hiver 1994/1995
Internet
Contribution de PPierre Kobel
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