Ta main légère et fine comme un oiseau
Sous mes doigts si craintifs : j’entends battre une veine
Au creux de ton poignet :
Ta veine bleue comme un fil de rosée.
Nos cœurs, timbaliers enivrés de leur rythme
Lorsque nos ciels se penchent se rapprochent
comme l’eau fébrile et les arbres patients :
Que de choses graves et claires dans tes yeux.
Ô mon amie nous n’avons plus le temps mais ton haleine,
Tes chevilles pour traverser l’été : fines, vivantes.
Pieds dorés. Vigueur d’azur. Corps de lumière.
In Le Veilleur amoureux, © Poésie/Gallimard, 2009
Internet
- Philippe Delaveau — Wikipédia
- Philippe Delaveau , Nommer le monde , Revue Texture
- Philippe DELAVEAU - claude-ber.org
Contribution de PPierre Kobel
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