Alors que nous allons de nouveau devoir rester enfermés durant quatre semaines au minimum, chaque jour un texte pour dire la liberté des mots et la foi en l’avenir.
Je ne cherche pas à t’habiter : ton visage
devient mon espace.
Je veux demeurer toute à l’univers qui me retient
et si étroit encore
que nos vies s’accordent mal au rite du sablier…
Eau minuscule bue à l’envers des miroirs :
l’ombre a cette douceur fauve.
Nous sommes la même plage visitée par la même mer :
l’attente nous unit, l’instant nous divise.
In nous nous sommes trompés de monde, © Encres Vives, 2019
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Contribution de PPierre Kobel
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