La poésie « est au-dessus des règles et de la raison.
Quiconque en discerne la beauté d’une vue ferme et rassise,
il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un éclair.
Elle ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne
Chaque jour un texte pour dire la poésie, voyager dans les mots, écrire les espaces, dire cette « parole urgente », cette parole lente, sa liberté dissidente et la colonne vertébrale qu’elle est pour aller au-delà du discours quotidien, du réel. Pour se laisser ravir et ravager.
Laissez-moi revenir
Laissez-moi rêver
À des mains façonneuses d’histoires
À des visages de nœuds dans le bois
À des cœurs d’outardes en pleine migration
À des sourires francs comme du jonc qui résiste
À des pieds nus dans l’aube du fleuve
In Femmes rapaillées, © Mémoire d’encrier, 2016
Internet
Contribution de PPierre Kobel
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