La poésie « est au-dessus des règles et de la raison.
Elle ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne
Chaque jour un texte pour dire la poésie, voyager dans les mots, écrire les espaces, dire cette « parole urgente », cette parole lente, sa liberté dissidente. Pour se laisser ravir et ravager.
C'était de très grands champs
C’étaient de très grands champs dérivant au vent
Vu d’avion ça craquelle
Une histoire d’amour, deux histoires d’amour
Le brouillard au petit matin
La haute mer, la haute montagne, le silence
En dévalant la colline, enfin on a vu les coquelicots
Les mauvaises herbes et tutti champti
Ils paraissaient bien rangés vus d’en haut
Mais de près c’était le fouillis
Plus on s’approche plus c’est le foutoir
La merde apparaît
Que de l’engrais sans fumier, la terre se perd
L’été, des envahisseurs sans soucoupe, ah !
Le remembrement
Ces grandes étendues sans haies
La terre devient chauve, le regard porte loin
On n’sait plus qui est qui, on n’sait plus quoi est quoi
Qui est qui, quoi est quoi
In Visage Village, © Le Chant du Monde, 1977
Internet
-
Wikipédia | Colette Magny
-
Blog Colette Magny
Contribution de PPierre Kobel
Commentaires