Ma Photo

« « Grand beau » de Werner Lambersy | Accueil | René Char, la poésie dans son éclat »

09 janvier 2012

Commentaires

J'ai eu la chance de le voir sur scène avant son départ en Avignon, plus tard de redire ses mots dans le spectacle "le souffleur de vers" et d'avoir quelques photocopies de ses textes tapés à la machine.Plus le temps passe, moins j'oublie sa poésie, celui qui voyageait "du stylo, de la tête et du langage", aujourd'hui il ressemblerait à son "vendeur de murmures":
"Il continuait d'aller à pied
Comme quand il était petit
Alors, bien sûr, ce qu'il disait
On l'entendait à peine
Mais quand il en parlait
toujours avec passion
De ce qu'il avait murmuré
Lui même
La veille
Dans la solitude de sa propre maison
Je vous jure que cela valait la peine
On était payé de frissons
Ces discours avaient même cette qualité peu ordinaire
De vous laisser aux entrailles un nœud compliqué
Qu'ensuite on ne pouvait plus défaire"
Voilà l'expression même de la poésie de Philippe Garnier,il nous parle de ce "qui nous noue, nous noue depuis qu'on est né".Bérengère Gilberton

Hommage à Philippe Garnier avec le clip réalisé par Mario Hacquard : "Je me souviens".
Série "Une Voiture-Une Chanson".
Musique de Lydia Domancich, paroles de Philippe Garnier.
Avec Lorène de Ratuld.
http://www.youtube.com/watch?v=5IHmWrC8jFw

Philippe ! Quel bonheur de le voir voyager sur le net; merci de nous le faire lire à nouveau ! Le net... qu'en aurait-il fait ? Outil de partage pour ses mots fous, précis, tendres aussi, qui nous emmenèrent si loin... Merci pour ce moment d'émotion qui évoque des souvenirs toujours si présents !

J'ai aimé Philippe. C'était un homme "aimable" au sens fort qui suscitait l'amitié et une douce fraternité. Je me souviens sa voiture qui bruissait de l'amour qu'il partageait avec Isabelle. J'ai adoré son spectacle vu à la Tanière. Une véritable poésie s'en dégageait, mélange d'émotion, d'humour, de jeux de miroir sur les mots et leur invitation au voyage. Philippe est parti bien trop tôt dans leur sillage. Il a laissé des orphelins. Je ne l'ai jamais oublié.
Merci de nous le rendre un peu.

Claude Lévi Alvarès

On ne peut s'empêcher de sourire en relisant ces textes d'un garçon fascinant, rencontré trop tard et parti bien trop tôt. Merci pour ce rayon de soleil tant bienvenu qu'inattendu.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.