Avec Christian Bobin tout commence à partir d’un regard. Le regard qu’il pose sur le monde et sur les gens. Un regard qui ne s’arrête jamais à la surface des choses et des visages, mais va bien au-delà des apparences, comme s’il voyait l’invisible. Il y a chez lui une sorte de visionnaire de la beauté, partout présente, pour qui sait regarder attentivement.
Christian Bobin est né en 1951 au Creusot, au sein d’une famille ouvrière, d’un père dessinateur et d’une mère calqueuse, à l’ombre d’un marteau-pilon de cent tonnes. «J’ai grandi dans une ville où, pendant deux siècles, pour gagner son pain, il fallait aller le chercher dans la gueule rougeoyante des hauts-fourneaux. » Personne ne rêve de venir vivre au Creusot, mais Bobin y découvre tellement de vertus, qu’il imagine ne jamais pouvoir quitter cette ville, où il trouve son bonheur dans la compagnie des souvenirs, le commerce des anges et la fréquentation des humbles. Il aime tant sa ville natale, qu’il en a dépeint toute la beauté dans son livre Prisonnier au berceau (Mercure de France, 2005) :
« Quand j’étais enfant, le Parc de la Verrerie était la propriété de la famille Schneider : aucun manant ni entrait. Nous n’avions pas de voiture pour aller à la campagne. Je n’avais pour contempler la nature – qui est la face de Dieu rêvant – que les herbes folles fissurant par leur gaieté le ciment du trottoir de ma rue, et les pâquerettes des jardins ouvriers, ces petites collégiennes en col Claudine bavardant dans un pensionnat d’herbes vertes. Cela me suffisait. J’étais si éloigné de tout que les rares fois où je sortais dans la rue, j’étais submergé. J’assistais à la création du monde sur un mètre de trottoir. J’étais soûlé de lumière, je recevais en quelques instants bien trop d’offrandes de l’invisible. » (p.51)
Après des études de philosophie, Bobin exerce divers métiers, travaillant dans une épicerie, un hôpital, à la bibliothèque municipale d’Autun, et dix ans à mi-temps à l’Écomusée du Creusot. Progressivement il se tourne vers l’écriture, « sans laquelle, dira-t-il, je me préparais à une vie sans histoire ». Comme la moindre chose l’inspire, il est capable d’écrire tout un livre où s’exprime sa passion pour les fleurs, comme dans Autoportrait au radiateur (Gallimard, 1997) :
« Je me suis fait écrivain ou plus exactement je me suis laissé faire écrivain pour disposer d’un temps pur, vidé de toute occupation sérieuse… Je cherche dès le réveil ce qui est nécessaire au jour pour être un jour : un rien de gaieté. Je cherche sans chercher. Cela peut venir de partout. C’est donné en une seconde pour la journée entière. La gaieté, ce que j’appelle ainsi, c’est du minuscule et de l’imprévisible…À la question toujours encombrante : qu’est-ce que tu écris en ce moment, je réponds que j’écris sur des fleurs, et qu’un autre jour je choisirai un sujet encore plus mince, plus humble si possible. Une tasse de café noir. Les aventures d’une feuille de cerisier. Mais pour l’heure, j’ai déjà beaucoup à voir : neuf tulipes pouffant de rire dans un vase transparent. Je regarde leur tremblement sous les ailes du temps qui passe. Elles ont une manière rayonnante d’être sans défense, et j’écris cette phrase sous leur dictée : «Ce qui fait événement, c’est ce qui est vivant, c’est ce qui ne se protège pas de sa perte. » (p.10 et 11)
Depuis la fin des années 70, Christian Bobin a publié plus d’une cinquantaine d’ouvrages, se faisant peu à peu connaître du grand public, d’abord avec Une petite robe de fête, en 1991, mais surtout avec Le Très-Bas, publié chez Gallimard en 1992, qui remporte l’année suivante le Prix des Deux-Magots et le Grand Prix Catholique de Littérature. Un livre où le poète de L’enchantement simple croise les chemins de François d’Assise. Une rencontre sous le signe de l’esprit d’enfance et de pauvreté, à laquelle bien des affinités prédisposaient. Entrant par la petite porte, il nous donne de Dieu, qu’il nomme le Très-bas, une image à hauteur d’homme, à hauteur d’enfance. Il y a du contemplatif chez Bobin :
« Car Dieu qui fait tout, ne sait rien de ce qu’il fait. Dieu qui fait les animaux ne connaît pas leurs noms : «Yahvé Dieu modela encore du sol toutes les bêtes sauvages et tous les oiseaux du ciel, et il les amena à l’homme pour voir comment celui-ci les appellerait : chacun devait porter le nom que l’homme lui aurait donné. » Les bêtes auprès de Dieu vivaient loin de leur nom. Elles gardent en elles quelque chose de ce premier silence…C’est à ses débuts que François d’Assise revient en prêchant aux oiseaux. En leur donnant un nom, l’homme les enfermait dans son histoire à lui, dans le fléau de sa vie et de sa mort. En leur parlant de Dieu, François les délivre de cette fatalité, les renvoie à l’absolu d’où tout s’est échappé comme d’une volière ouverte…Il parle aux hirondelles et s’entretient avec les loups. Il entre en réunion avec des pierres et organise des colloques avec des arbres. Il parle avec tout l’univers car tout a puissance de parole dans l’amour, car tout est doué de sens dans l’amour insensé. » (p. 86 et 87)
De cet esprit d’enfance qui traverse toute l’œuvre de Bobin, le merveilleux fait largement partie. Un merveilleux souvent proche des contes de fées, comme avec Geai (Gallimard, 1998). Une histoire dont le héros est un enfant rêveur, qui va vivre une grande complicité avec le fantôme d’une jeune femme morte. C’est un chant qui vient de l’enfance, et qui y retourne, pour rejoindre cet amour qui manque à tout amour. C’est aussi un conte où le thème de la mort est présent mais transcendé. Un parcours initiatique de rêve. Un livre plein de fraîcheur, comme le rire d’un enfant :
« Geai était morte depuis deux mille trois cent quarante-deux jours quand elle commença à sourire…Donc le sourire de Geai, noyée dans le lac de Saint-Sixte, en Isère, commença à donner de plus en plus de lumière. Geai parfois remontait à la surface, parfois descendait au fond du lac. Intacte. Indemne... Prise sous les glaces, à deux centimètres de la surface… On ne peut commencer à dire quelque chose de la puissance de ce sourire qu’avec la venue d’Albain, huit ans…Il a marché jusqu’au milieu du lac et il a vu la robe rouge, le visage de Geai et le sourire sur le visage…Geai a cligné de l’œil en le voyant. Geai a toujours été réjouie par l’apparition d’enfants…Geai est allongée sous un drap de deux centimètres de glace…Albain est allongé sur Geai, ou plus exactement sur la glace en dessous de laquelle Geai sourit. Ils se regardent. Longtemps. Visage contre visage. Le sourire d’Albain répond au sourire de Geai. Les deux sourires bavardent. Très, très longtemps… » (p. 9/12)
Christian Bobin parle souvent de la mort dans ses écrits. Un sujet délicat à aborder, mais qui pour lui est incontournable, la mort demeurant au centre de toute vie. Et lorsqu’en 1995, sa femme Ghislaine meurt prématurément, à 44 ans, d’une rupture d’anévrisme, il lui rend aussitôt hommage avec La plus que vive (Gallimard, 1996), un très beau livre, qui, au-delà de la tristesse et de la douleur, ne parle que de la vie et de cet amour dont il garde les traces au plus profond de son cœur :
« Je t’aime – cette parole est la plus mystérieuse qui soit, la seule digne d’être commentée pendant des siècles. À la prononcer elle donne toute sa douceur, à la prononcer comme il faut, en silence, au secret de ta mort fraîche…Les fleurs sur ta tombe ont fané une semaine après l’enterrement, je t’aime, cette parole reste vive et le temps de la dire couvre le temps entier d’une vie, pas plus, pas moins… C’est le 12 août 1995, au Creusot, que la mort te saisit par les cheveux et tu tombes, une pluie d’étoiles rouges partout dans ton cerveau…Tu n’as pas eu le loisir d’être malade, la mort est descendue sur toi sans prévenir comme l’aigle noir de la chanson de Barbara, tu aimais bien cette chanteuse, tu aimais cette voix insouciante, libre et amoureuse, « un beau jour ou peut-être une nuit, près d’un lac, je m’étais endormie, quand soudain, semblant crever le ciel, surgi de nulle part, est venu l’aigle noir », ses ailes t’ont recouverte en une seconde, Ghislaine, ses ailes étaient si grandes que l’ombre en est venue sur ceux qui t’aiment et pour longtemps. » (Folio, p. 14/15)
Christian Bobin est l’un des écrivains contemporains qui sait le mieux nous inviter à venir habiter poétiquement le monde. Avec lui, jamais de faux-semblants, mais une parole de vérité qui a pouvoir de viatique. Jamais il n’occulte les épreuves, ni le deuil, comme avec La présence pure (Le temps qu’il fait, 1999), ce livre admirable, où il fait un parallèle entre un arbre et son père gravement touché par la maladie d’Alzheimer. On y découvre un supplément d’âme et de lumière, à l’aide de mots simples, capables d’éveiller en nous la grâce. En voici quelques extraits :
« Mon père est depuis trois mois entré dans une maison dont il ne sortira pas. Il a la maladie d’Alzheimer. Mon père et cet arbre me conduisent vers les mêmes pensées. De l’un, naufragé dans son esprit, et de l’autre, surpris par l’automne, j’attends et je reçois la même chose…
Le vent et l’arbre ont eu des mots, cette nuit. Une branche a été arrachée au cours d’un entretien particulièrement rude…
Assis pendant des heures dans le couloir de la maison de long séjour, ils attendent la mort et l’heure du repas. Leur vie flotte autour d’eux comme un oiseau au-dessus d’un arbre abattu, cherchant sans le trouver ce qui faisait son nid…
C’est par les yeux qu’ils disent les choses, et ce que j’y lis m’éclaire mieux que les livres…
Un arbre ébloui par la neige, la terrible innocence du ciel bleu et le visage de ceux que la mort a commencé de tutoyer : tels sont depuis quelques mois mes livres de chevet…
Mon père ce jour-là a encore moins parlé que d’habitude. Il comptait et recomptait les boutons de son gilet. Cette activité semblait ne devoir jamais le lasser. Il a déserté la lecture comme beaucoup d’autres choses. Cet après-midi il ne savait plus que compter les boutons de son gilet, sentir leur épaisseur entre ses doigts, lentement. Il n’y avait dans ce geste qu’un trésor de patience et de fièvre… Un geste rayonnant de calme : compter et recompter les boutons d’un gilet comme on fait rouler les grains d’un chapelet entre ses doigts, doucement et en ne pensant à rien…
Je suis né dans un monde qui commençait à ne plus vouloir entendre parler de la mort et qui est aujourd’hui parvenu à ses fins, sans comprendre qu’il s’est du coup condamné à ne plus entendre parler de la grâce…
L’arbre devant la fenêtre et les gens de la maison de long séjour ont la même présence pure – sans défense aucune devant ce qui leur arrive jour après jour, nuit après nuit… »
Parmi tous les poètes que Christian Bobin admire, c’est d’Emily Dickinson qu’il se sent le plus proche. Déjà dans Prisonnier au berceau, il avait glissé quelques photos d’objets lui ayant appartenu, pour lui rendre un hommage discret. Avec La dame blanche (Gallimard, 2007) il consacre désormais tout un livre à cette poétesse américaine de la seconde moitié du 19ème siècle, qu’il surnomme « la secrétaire des anges », évoquant l’incroyable destin de celle qui n’est presque jamais sortie de sa chambre, et a écrit des milliers de poèmes, qui ne seront découverts qu’après sa mort. On ressent toute l’admiration qu’il porte à cette femme qui vit la poésie à chaque instant, dans chaque geste du quotidien. Et il y a tant d’affinités entre le monde d’Emily Dickinson et celui de Christian Bobin, que par moments ils donnent l’impression de se confondre :
« La maison natale est tournée d’un côté vers la rue principale affairée, de l’autre vers le visage en extase de l’éternel : un verger propose les poèmes inspirés de ses arbres fruitiers, la prose d’un potager aligne ses dictées annotées à l’encre rouge d’un fraisier, et la Bible grande ouverte d’un pré, enluminée de marguerites et de boutons-d’or, est déchiffrée tout le jour par des centaines de papillons théologiens. Il y a aussi une serre que son père a fait construire pour Emily, une étroite chapelle de verre qui lui permet de poursuivre sa conversation avec les fleurs rares au plus fort de l’hiver. Emily a deux tables sur lesquelles elle aime écrire, l’une dans sa chambre, l’autre dans le salon. Un chèvrefeuille appuie ses arabesques contre la vitre du salon et, par la fenêtre entrouverte de sa chambre, l’été, du côté du pré, les chants qui s’élèvent du sorbier aux oiseaux bénissent son écriture. Les poèmes serrés sur le papier diffusent la même lumière d’or que le blé rassemblé en meules dans le pré. (p. 32/33)
Bien avant d’être une manière d’écrire, la poésie est une façon d’orienter sa vie, de la tourner vers le soleil levant de l’invisible…Écrire est une manière d’apaiser la fièvre du premier matin du monde, qui revient chaque jour. (p. 55 et 78)
Derrière la porte fermée à clé de sa chambre, Emily écrit des textes dont la grâce saccadée n’a d’égale que celle des proses cristallines de Rimbaud. Comme une couturière céleste, elle regroupe ses poèmes par paquets de vingt, puis elle les coud et les rassemble en cahiers qu’elle enterre dans un tiroir. « Disparaître est un mieux. » À la même époque où elle revêt sa robe blanche, Rimbaud, avec la négligence furieuse de la jeunesse, abandonne son livre féerique dans la cave d’un imprimeur et fuit vers l’Orient hébété. Sous le soleil clouté d’Arabie et dans la chambre interdite d’Amherst, les deux ascétiques amants de la beauté travaillent à se faire oublier. » (p. 93)
Que se passe-t-il lorsqu’un poète qui accorde autant d’importance au regard croise sur son chemin un
photographe comme Édouard Boubat, lui-même poète du quotidien et du merveilleux ? Ils ne peuvent que s’entendre et avoir tout naturellement le désir de faire partager leur même vision du monde, avec Donne-moi quelque chose qui ne meure pas (Gallimard, 1996), un livre où mots et photos se répondent et s’accordent pour entrer en résonance :
« Je rouvre le carnet noir. Je lis : « À l’instant de prendre la photo, je ne vois rien. » Je pense que votre grâce est là : c’est parce que vous êtes aveugle, totalement aveugle et oublieux de vous-même, au moins une seconde, un dixième de seconde, que vous nous donnez à voir. Quand vous photographiez un couple, vous êtes ce couple, cet entrelacement des bras et des songes, et vous êtes aussi, dans le même dixième de seconde, le ciel qui vole par-dessus les baisers et les grains de sable qui roulent sous les pieds des amants. L’amour nous met en apesanteur et vos images diffusent le même bien-être…Voir ce qui est quand vous n’y êtes plus : c’est à cette transparence que vous atteignez, comme si la somme de plusieurs absences donnait une pure présence. Les amants oublient le photographe, le photographe oublie qu’il prend la photographie et tout le monde est là, indemne comme au premier jour. Il n’y a que des premiers jours, il n’y a jamais eu qu’un seul jour dans le monde… »
Bobin apprécie tellement les photos d’Édouard Boubat, qu’il en a choisi une pour la couverture de chacun de ses nombreux livres réédités dans la collection Folio.
Et pour clore ce rapide survol de l’œuvre de Christian Bobin, voici quelques extraits de L’Enchantement simple, et autres textes (Poésie-Gallimard, 2001) :
« C’est dans l’épuisement que l’on augmente ses forces. C’est dans l’abandon que l’on devient prince, et dans l’éclat de mourir que l’on découvre ce plus noble éclat de l’amour. Si la beauté d’un visage est poignante, c’est en raison de cette lumière qui le façonne à son insu, et dont l’éclat se confond avec celui de sa future disparition…La beauté et la mort entretiennent un incessant commerce dans l’espace ouvert du visage, semblable au murmure de deux voisines, par-dessus la haie d’un jardin. (p.99)
À l’enfant qui me demanderait ce que c’est que la beauté – et ce ne pourrait être qu’un enfant, car cet âge seul a le désir de l’éclair et l’inquiétude de l’essentiel – je répondrais ceci : est beau tout ce qui s’éloigne de nous, après nous avoir frôlés. Est beau le déséquilibre profond que cause en nous ce léger heurt d’une aile blanche. La beauté est l’ensemble de ces choses qui nous traversent et nous ignorent, aggravant soudain la légèreté de vivre. (p.101/ 102)
L’histoire que tu vis, celle de chaque jour, est simple, donc incompréhensible. Aucun livre n’en fait mention, aucune lanterne de papier ne l’éclaire. Regarde. L’essentiel est dans ce que tu oublies et qui se tient devant toi. C’est par l’infime que tu trouveras l’infini, par ce calme regard sur l’ombre bleue, peinte sur une tasse de porcelaine blanche. » (p.132)
Bibliographie sélective
-
Souveraineté du vide, suivi de Lettres d’or, © Fata Morgana, 1985 / repris en Folio, n° 2681
-
L’enchantement simple, © Lettres Vives, 1989
-
La part manquante, © Gallimard, 1989 / repris en Folio, n° 2554
-
L’éloge du rien, © Fata Morgana, 1990
-
La vie passante, © Fata Morgana, 1990
-
La femme à venir, © Gallimard, 1990 / repris en Folio, n° 3254
-
Une petite robe de fête, © Gallimard, 1991 / repris en Folio, n° 2466
-
Le Très-Bas, collection « L’Un et L’Autre », © Gallimard, 1992, Prix des Deux-Magots 1993, Grand Prix Catholique de Littérature 1993 / repris en Folio, n° 2681
-
Isabelle Bruges, © Le Temps qu’il fait, 1992 / repris en Folio, n° 2820
-
L’inespérée, © Gallimard, 1994 / repris en Folio, n° 2819
-
La folle allure, © Gallimard, 1995 / repris en Folio, n° 2959
-
La plus que vive, © Gallimard, 1996 / repris en Folio, n° 3108
-
Donne-moi quelque chose qui ne meure pas, avec des photographies en noir et blanc d’Édouard Boubat, © Gallimard, 1996 / réédition en 2010
-
Autoportrait au radiateur, © Gallimard, 1997 / repris en Folio, n° 3308
-
Geai, © Gallimard, 1998 / repris en Folio, n° 3436
-
La présence pure, © Le Temps qu’il fait, 1999
-
Tout le monde est occupé, coll. Bleue, © Mercure de France, 1999 / repris en Folio, n° 3535
-
L’enchantement simple et autres textes, préface de Lydie Dattas, © Poésie/Gallimard, 2001
-
Ressusciter, © Gallimard, 2001 / repris en Folio, n° 3809
-
La lumière du monde, paroles recueillies par Lydie Dattas, © Gallimard, 2001 / Folio, n° 3810
-
Mozart et la pluie, suivi par Un désordre de pétales rouges, © Lettres Vives, 2002
-
Le Christ aux coquelicots, © Lettres Vives, 2002
-
Louise Amour, © Gallimard, 2004 / repris en Folio, n° 4244
-
Prisonnier au berceau, coll. Traits et portraits, © Mercure de France, 2005 / Folio, n° 4469
-
La dame blanche, © Gallimard, 2007
-
Les ruines du ciel, Prix du Livre de Spiritualité Panorama/La Procure, © Gallimard, 2009
-
Un assassin blanc comme neige, © Gallimard, 2011
-
NOTA BENE : les Editions Corti viennent de publier 2 livres sur Emily Dickinson :
- Une âme en incandescence , poèmes, version bilingue
- Lettres aux amies et amis intimes
Internet
- Sur Wikipédia la bibliographie complète
- Voir et entendre Christian Bobin
Contribution de Jacques Décréau
Merci pour ce beau billet qui dit bien la sagesse infiniment délicate de Christian Bobin.
J'ai beaucoup aimé "Un assassin blanc comme neige".
J'ajoute de ce pas un lien vers votre site.
Anne
Rédigé par : Anne Printemps | 04 avril 2012 à 21:49