Je tiens une fleur, je crois
Bizarre.
On dirait qu’un jour dans ma vie
un jardin est passé.
Dans l’autre main
je tiens une pierre
L’air gracieux, arrogant.
Sans me douter qu’il y a là pour moi
l’annonce d’altérations,
et l’avant-goût de résistances.
On dirait qu’un jour dans ma vie
une ignorance est passée.
Je souris.
La courbe du sourire,
le creux de cette humeur,
semble un arc bien tendu,
fin prêt.
On dirait qu’un jour dans ma vie
une cible est passée.
Une aptitude à la victoire.
Le regard plongé
dans le péché originel :
il goûte au fruit défendu
de l’espoir.
On dirait qu’un jour dans ma vie
une foi est passée.
Mon ombre, simple jeu de soleil.
En uniforme d’hésitation.
Elle n’a pas encore eu le temps
d’être pour moi compagne ou délatrice.
On dirait qu’un jour dans ma vie
une suffisance est passée.
Toi, tu n’apparais pas.
Mais pour qu’il y ait dans le paysage un précipice,
pour que je sois au bord
tenant une fleur
et souriant,
c’est que tu ne vas pas tarder.
On dirait qu’un jour dans ma vie
la vie est passée.
In Le Peu du monde suivi de Je te salue Jamais © éditions Gallimard 2010, p.53/54
Kiki Dimoula est née à Athènes le 19 juin 1931. Après des études secondaires, elle entre, en 1949 à la Banque de Grèce où elle restera 25 ans. En 1954 elle épouse le poète Athos Dimoulas dont elle aura deux enfants. Celui-ci décédera en 1985. De son mari, elle dira : « Mes études supérieures : les années passées auprès du poète Athos Dimoulas. Sans lui je me serais contentée, j’en suis sûre, d’une paresse rêveuse et ignorante, vers laquelle je penche encore, sagement peut-être. Je lui dois d’y avoir échappé, ne serait-ce qu’en partie, je lui dois mon initiation, incomplète, sans doute, à la poésie »
En 1971 elle fait paraître Le Peu du monde qui lui vaut le second prix d’État et la fait reconnaître en tant que poète. En 1989, c’est le premier prix d’État pour Je te salue Jamais ; en 1994, le prix Ouranis pour L’Adolescence de l’oubli. En 2002, l’Académie grecque couronne l’ensemble de son œuvre et l’accueille parmi ses membres.
Évoquant les différentes étapes de sa vie Kiki Dimoula dira simplement : « Je me suis consacrée avec abnégation à mon rôle de mère, et c’est avec une tendre vaillance que je me suis entendue appeler « grand-mère ». À présent je coule tranquillement et sans perpétuation dans ces nouvelles dérivations de mon sang. Je coule, et plus j’approche de l’estuaire, plus je rêve que la poésie va me lancer la bouée d’un poème ».
Si l’on consulte la préface du recueil de Kiki Dimoula publié chez Gallimard, Le Peu du monde suivi de Je te salue jamais, on découvre : « Écrire sur la poésie de Kiki Dimoula est une tâche ardue, car c’est une poésie sans objet. Littéralement, la poésie de Dimoula est sans objet, car son objet c’est le néant. » - Nikos Dimou –
La photographie qui fige le temps écoulé et fixe la mémoire sera l’un des thèmes majeurs de sa poésie. Photographie à la fois présence et absence.
Signe de reconnaissance
Statue de femme aux mains liées
Tout le monde t’appelle aussitôt statue
et moi aussitôt je te donne le nom de femme.
Tu décores un jardin public.
De loin tu nous trompes.
On te croirait légèrement redressée
pour te souvenir d’un beau rêve,
et prenant ton élan pour le vivre.
De près le rêve se précise :
tes mains sont liées dans le dos
par une corde de marbre
et ta posture, c’est ta volonté
de trouver quelque chose qui t’aide
à fuir l’angoisse du prisonnier.
On t’a commandée ainsi au sculpteur :
Prisonnière.
Tu ne peux
Peser dans ta main ni la pluie
ni la moindre marguerite.
Tes mains sont liées.
Ce n’est pas seulement le marbre qui te garde
Comme Argus. Si quelque chose allait changer
dans le parcours des marbres,
si les statues entraient en lutte
pour conquérir la liberté, l’égalité,
comme les esclaves,
les morts
et notre sentiment,
toi tu marcherais
dans cette cosmogonie des marbres
les mains toujours liées, prisonnière.
Tout le monde t’appelle aussitôt statue
et moi tout de suite je t’appelle femme.
Non pas du fait que le sculpteur
a confié une femme au marbre
et que tes hanches promettent
une fertilité de statue,
une belle récolte d’immobilité.
À cause de tes mains liées, que tu as
depuis que je te connais, tous ces siècles,
je t’appelle femme.
Je t’appelle femme
car tu es prisonnière.
In Le Peu du monde suivi de Je te salue Jamais © Éditions Gallimard 2010 pages 49/50
Dans ce poème, étrangement là encore, la conscience aiguë de la poétesse de l’injustice faite aux femmes, l’expression de sa solidarité, s’exprime au travers de la contemplation statufiée de la femme, (ambivalence mort, vie).
Le peu du monde
Photo d’une main
Ici, tu as évité l’aventure
de réexister,
ta main est seule
dans la nuit carrée de la photo.
Telle une résurrection elle déchire l’univers de papier
et monte seule
comme un soudain
qui prend sur soi le Peu du monde.
Avec ce ciel de quatre sur quatre où commence-t-elle ?
Mais l’asphyxie des dimensions
est la graine des miracles
Je tourne la photo,
car l’usage prolongé des miracles
provoque l’accoutumance.
Ici on dirait une main
coupée du corps d’un danseur
alors qu’il disait aïe,
car la tête voulait par-ci
et le corps a pu seulement par-là.
Rythme contraire qui casse
les articulations du chant
et des membres.
Je tourne la photo
Main qui marche
dans l’étroit septembre tranquille
de toutes ces vérités muettes.
Ici, la main qui a dû graver
un à bientôt
sur la première pierre des hommes.
Vœu qui ne peut se réaliser
que planté dans la terre d’une photo.
D’un geste infime
la main change à nouveau
de promesses de balancement.
À présent, semblable à une caresse qui monte
dans les cheveux lointains d’une mémoire.
Ah ! à quoi bon toutes ces ressemblances
dans ce monde unique ?
Je laisse la photo retomber.
Et ta main demeure
la paume levée
vers une voyante-nuage
qui le lit :
elle ne me voit liée avec elle
par aucun travail aux poids.
Nous ne soulèverons ensemble
ni un mort
ni une fleur
qui tombe.
In Le Peu du monde suivi de Je te salue Jamais © Éditions Gallimard 2010 p.59/60
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Equanil 100 Mg
Le ciel prépare la pluie
et la maîtrise de soi aussi.
Il faut que je ferme les fenêtres
et chaque point d’écoulement de ma vigueur.
Je vais allumer la radio
pour noyer la voix de la pluie
par des publicités pour imperméables
et joints étanches.
Je m’occuperai de choses sèches,
telles que mon visage
aux mains d’un miroir.
J’humilierai la pluie
l’appellerai liquéfaction de vapeurs d’eau rien que ça.
La détesterai s’il le faut,
comme la détestent les toits crevés
et les heures d’attente trouées dans la rue
le soir.
Très peu pour moi, ce genre de laisser-aller.
Qu’ils se l’envoient, les arbres qui veulent boire,
les poètes qui absorbent l’irréfléchi.
Car si je m’autorise à la regarder
elle va s’enhardir, cette idée fixe
que la pluie
est un je viendrai sans faute,
sauf imprévu bien sûr,
que la pluie
est cet imprévu qui te tombe dessus.
Non, je ne vais pas à la fenêtre.
Je veux sauvegarder cette mort
que par des morts j’ai gagnée.
Je veux que les equanil en sortent blanchis.
In Le Peu du monde suivi de Je te salue Jamais © Éditions Gallimard 2010 p.66/67
L’œuvre de Kiki Dimoula s’impose par la nouveauté de son style. Ses recueils connaissent des tirages exceptionnels pour des ouvrages poétiques. Kiki représente la littérature grecque contemporaine. Ses ouvrages ont été traduits en anglais, italien, espagnol, allemand, bulgare, polonais et suédois. « Elle reste en équilibre sur le fil tendu qu’est la langue. Comme les funambules avec leur balancier, Dimoula se sert des mots pour tenir debout sur le fil. Acrobate, elle jette les mots en l’air, la tête en bas, plusieurs à la fois, (le public retient son souffle), et les rattrape au dernier moment… Elle change l’identité des mots, les adjectifs deviennent verbes, les noms adverbes. Anarchiste des mots, elle se venge sur la langue de toute absence, de toute solitude, de toute peur infligée par la vie » (Nikos Dimou).
Nikos Dimou, dans la préface du recueil Le Peu du monde, qualifie également la poésie de Kiki Dimoula de « métapoésie » : au-delà et après. Il rapproche l’œuvre de la poétesse de celle d’Emily Dickinson, « sa sœur spirituelle » et des poètes métaphysiques anglais du XVIIème siècle, Donne, Herbert ou Marvell.
Les souffrances de la pluie
En pleins raisonnements et déraisonnements
la pluie s’est mise à faire fondre minuit
avec toujours ce bruit de défaite
tu, tu, tu.
Bruit sourd, tout plein de solitude,
bruit normal d’une pluie normale.
Mais la déraison
m’a enseigné une autre écriture,
une autre lecture des sons.
Et toute la nuit j’écoute et lis la pluie,
t près d’un u, u près d’un t,
caractères de cristal entrechoqués
qui chuchotent leurs tu, tu, tu.
Toutes ces gouttes qui te tutoient,
toute la nuit
bruit toujours identique et ses malentendus,
bruit nocturne,
nécessité nocturne du tu,
pluie bégayante,
comme l’intention ratée
de raconter une longue histoire
tout ça pour ne dire que tu, tu, tu,
nostalgie monosyllabique
tension d’un mot unique,
un tu comme mémoire,
un autre comme critique,
fataliste,
tant de pluie pour une absence
tant d’insomnie pour un mot unique,
elle m’a soûlée cette nuit la pluie
avec sa partialité
tu, tu, tu, rien d’autre
comme si tout le reste ne comptait plus
et que tu sois partout.
In Le Peu du monde suivi de Je te salue Jamais © Éditions Gallimard 2010 p.64/65
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Montage
Photographie
Tu es la frontière entre deux immensités.
Deux hautes mers affrontées.
Le ciel et l’eau.
La largeur des deux
s’articule sur ton front.
Ton front large
affronte les limites.
Les voiles repliées de ton visage,
sa proue pensive,
montrent que tu attends la tempête
des immensités.
Mais toi tu tiens la barre.
Est-ce un accessoire de caïque
ou de ta vie ?
Est-elle à toi, la barque
ou volée ?
Est-il à toi, le courage
Ou à la photo ?
Conduis-tu ou es-tu conduite ?
Y avait-il une barre dès le début
ou est-ce le montage du photographe
qui a donné une barre
à l’ingouvernable, de même
que nos grands-pères paysans
se retrouvaient cravatés
entre des cadres ?
In Le Peu du monde suivi de Je vous salue Jamais © Éditions Gallimard 2010, p. 55/56
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Passe-partout
J’ouvre les fenêtres de la photo
pour t’aérer. Elle est restée fermée longtemps
comme tant de vieilles maisons de campagne.
Tu es au balcon. Dans ta vieille pose
avantageuse ; debout ; portant l’uniforme terrestre
ajusté, coloré des surfaces ; pour toit de tuiles
le gros blouson gonflé du pin,
rapiécé de morceaux de mer
aux endroits où se déchirent les branches
en jouant avec les grands vents.
Les jardins marée montante
atteignent les poteaux télégraphiques
et aux fils sont pendus des citrons
lampions de fête encore verts.
Comme un drapeau tu descends le soleil.
Tu lèves la tente en écrasant
des fleurs de toile. Impatiemment tu fais tourner
le mouvement comme si le plus rare, c’était l’ombre.
Jusqu’ici la photo reste raisonnable.
Et me voici, apportée par quelle paranoïa
sur l’image ; comme en chirurgie esthétique.
J’avais beau dès le début
posséder avec toi la marée, les jardins
assise un peu derrière toi
dans un de mes sourires, pliant, très délaissant
on dirait
que je viens de m’adjoindre à la photo.
Mon visage d’aujourd’hui, long regard noir
dont la queue traîne sur le balcon comme si
c’était moi qu’invitent les ténèbres officielles.
Sans souffle je me tends
comme pour t’éloigner de la tente afin
de t’éviter un autre
bloc d’ombre sur la tête.
Tu es déjà si peu solaire.
Comme elle s’est bien mise à jour, la photo.
Et le vrai temps, devenu temps de papier.
Quelle familiarité dans le discours
de la douleur aux objets insensibles.
Que sont-ils donc de plus profond, ceux-là ?
Peut-être certaines vies antérieures
d’êtres sensibles qui dès la première souffrance
récidivent ?
In Le Peu du monde suivi de Je vous salue Jamais © Éditions Gallimard 2010 p. 175/176
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Destinée commune
Mes chemins,
vos chemins,
et puis ça.
Lui,
moi,
et puis ça.
Les Mai nouveaux mariés,
l’habit approprié
et puis ça.
Le sentiment sans armes,
le couteau caché
et puis ça.
La soif qui chemine,
la bonne Samaritaine
et puis ça.
La longévité des rêves,
les espoirs industrieux
et puis ça.
Les serments sautant par-dessus le temps,
la mémoire feuillue
et puis ça.
Le soleil nécessaire,
la bonne humeur soudaine
et puis ça.
Les feuilles jaunies qui rivalisent
de sang-froid dans la chute,
la poésie qui les anime
et puis ça.
La sécheresse,
la pluie
et puis ça.
Votre angoisse,
mon angoisse,
et puis ça.
L’initiation des statues
à nos méthodes d’ennui à nous,
le sacrifice d’Iphigénies successives
pour un méchant souffle de vent.
et puis ça.
Les mots qu’on entraîne
à passer par le silence,
le silence qu’on entraîne
à passer par les mots
et puis çà.
L’avenir sévèrement gardé
qui sera pour finir
emporté par ça :
L’échec.
In Le Peu du monde suivi de Je te salue Jamais © Éditions Gallimard 2010 p.95/96
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Pierre périphrase
Parle,
Dis quelque chose, n’importe quoi.
Mais ne reste pas là comme une absence en acier.
Choisis ne serait-ce qu’un mot,
qui te liera plus étroitement
à l’indéfini.
Dis :
« en vain »,
« arbre »,
« nu ».
Dis :
« on verra »
« impondérable »,
« poids ».
Il y a tant de mots qui rêvent
d’une vie brève, sans liens, avec ta voix.
Parle.
Nous avons tant de mer devant nous.
Là où nous finissons
la mer commence.
Dis quelque chose.
Dis « vague », qui ne tient pas debout.
Dis « barque » qui coule.
quand trop chargée d’intentions.
Dis « instant »,
qui crie à l’aide car il se noie,
ne le sauve pas.
dis
« rien entendu ».
Parle.
Les mots se détestent les uns les autres,
ils se font concurrence :
quand l’un d’entre eux t’enferme,
un autre se libère.
Tire un mot hors de la nuit
au hasard.
Une nuit entière au hasard.
Ne dis pas « entière »,
dis « infime »,
qui te laisse fuir.
Infime
Sensation,
tristesse
entière
qui m’appartient.
Nuit entière.
Parle.
Dis « étoile », qui s’éteint.
Un mot ne réduit pas le silence.
Dis « pierre »,
mot incassable.
Comme ça, simplement
pour mettre un titre
à cette balade en bord de mer.
In Le Peu du monde suivi de Je ne t’oublie Jamais © Éditions Gallimard 2010 p.99/100
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Apologie
J’aimerais tant savoir enfanter
de petits poèmes.
J’en suis privée par ma prolixité.
Délibérée tel un préservatif
pour éviter la conception douloureuse
et n’être pas déclencheur et auteur
d’une brièveté de plus.
Elle m’impose une longue marche vaine
pieds nus croyant allonger ainsi
la dose de volupté allouée à la vie.
Un petit poème.
Presque un bébé mais la répartie facile.
Son début, petit nez
un peu retroussé
les mots, yeux fixés sur la condensation
une grimace hermaphrodite aux lèvres
on ne sait s’il rêve ou s’il a faim
– l’imprécis, c’est inné, se crispe.
Ses petits poings à la fin
bien conformés – serrés.
Un petit poème.
Incertain encore il respire en couveuse
la salle de soins intensif est pleine
de petits et grands poèmes enfermés
dans leurs cocons de plastique translucide.
Petits ou grands toujours prématuré
de savoir s’ils vivront.
Un petit poème. Et si ce qu’à Dieu ne plaise
l’oxygène pour finir ne suffit pas
on se console – au moins se dit-on
il a coupé à la marche vaine
qu’ont dû s’appuyer les grands aux pieds nus
les donsquichottesques.
In Le Peu du monde suivi de Je ne te salue Jamais © Éditions Gallimard 2010 p.164/165
« … Dans le vide absolu, avec la nuit en toile de fond, des images accompagnent le silence des mots. Oui, Dimoula est parvenue à cela aussi : que les mots passent en silence. Qu’ils tombent dans un désert. Seul Becket a su charger la parole d’un tel silence. (Nikos Dimou).
Kiki Dimoula a été le cinquième Lauréat du Prix Européen de Littérature, et la première Lauréate à recevoir ce prix qui lui a été décerné en novembre 2009, et remis en mars 2010 dans le cadre des cinquièmes Rencontres Européennes de Littérature à Strasbourg.
Lors de son discours de réception du Prix Européen de Littérature, en 2010, Kiki Dimoula aura cette belle et émouvante définition de la poésie : « Tu marches dans un désert. Tu entends un oiseau chanter. Même si tu as du mal à croire à cet oiseau suspendu dans le désert, tu es obligé de lui préparer un arbre. Voilà ce que c’est que la poésie. »
-
Poèmes, 1952
-
Ténèbres, 1956
-
Par contumace, 1958
-
Sur les traces, 1963
-
Le Peu du monde, 1971
-
Mon dernier corps, 1981
-
Je te salue Jamais, 1988
-
L’Adolescence de l’oubli, 1994
-
Minute de présence, 1998
-
Bruit d’éloignement, 2001
-
Verdure de serre, 2005
-
Déplacés à côté, 2007
-
Le Peu du monde suivi de Je te salue Jamais traduit et présenté par Michel Volkovitch, © Poésie/Gallimard, 2010
Tous ces recueils ont été publiés chez Ikaros, avec deux autres ouvrages :
-
• Le Mythe joueur, discours de réception à l’Académie, 2004
-
• Hors programme, proses, 2005
Internet
-
Discours de réception du Prix Européen de Littérature par Kiki Dimoula, le 13 mars 2010 au Palais du Rhin à Strasbourg (traduction de Michel Volkovitch).
-
You Tube : Tania Tsanaklidou chante les poèmes de Kiki Dimoula.
-
Sur Poezibao
Contribution de Hélène Millien
Merveilleuse découverte ! Dés le premier poème, le lecteur est saisi, séduit et habité par l'inattendu de cette voix; sa gravité, à touches légères, déroule un questionnement intime, une profondeur voilée de tendresse, dont l'écho chemine et se prolonge longuement dans le lecteur. Merci.
Rédigé par : Roselyne Fritel | 18 juin 2012 à 11:40