Un
poème c’est bien peu de chose
à peine plus qu’un cyclone aux
Antilles
qu’un typhon dans la mer de Chine
un tremblement de
terre à Formose
Une inondation du Yang Tse Kiang
ça vous
noie cent mille Chinois d’un seul coup
vlan
ça ne fait même
pas le sujet d’un poème
Bien peu de chose
(…)
Un poème
c’est bien peu de chose
In Pour un art poétique, dans L’Instant fatal, © Poésie/Gallimard, 1987, p.153 (extraits)
Poète, romancier, philosophe, mathématicien, encyclopédiste, ouvert à la culture sous toutes ses formes, Raymond Queneau apporte une nouvelle vision du monde. Une vision subversive, dérangeante, avec le déplacement de bien des repères. Attentif à toutes les mutations profondes de son époque, il estime que l’art se doit d’inventer de nouveaux codes, de nouveaux modèles, un nouveau langage, dans une société où s’impose de plus en plus le pouvoir dominant des médias (presse, radio, télévision), du cinéma, du téléphone, et où l’électronique, puis l’informatique font leur apparition.
Se voulant résolument moderne, il va à contre-courant des attentes du public, se permettant de transgresser les règles, à l’heure où la toute-puissance de l’écrit se trouve désacralisée, « où l’information se substitue à la connaissance, où le relativisme remplace les certitudes, où la star prend le pas sur le héros, et l’événement sur l’essentiel », comme l’explique Marcel Bourdette-Donon (revue Europe, n° 888, p.143).
Raymond Queneau est né en 1903, au Havre. Son père, comptable colonial, a quitté l’armée pour tenir avec sa femme un commerce de mercerie plutôt florissant. Fils unique, bon élève, il écrit de nombreux poèmes. Ayant passé son bac (latin, grec, philo) en 1920, il monte à Paris, avec sa famille. En Sorbonne, il étudie d’abord la philosophie, puis les lettres en même temps que les sciences. En 1924, il rejoint le groupe surréaliste. Après 2 ans de service militaire en Algérie et au Maroc, retour à Paris, où il se marie avec la belle-sœur de Breton, Janine Kahn.
Brouillé avec Breton, il quitte le groupe en 1930, travaille dans une banque, voyage en Grèce, commence une psychanalyse, écrit son premier roman, Le Chiendent, qu’il publie chez Gallimard, en 1933, et qui obtient le prix des Deux Magots. La machine à créer est lancée. En 1936, il s’installe à Neuilly et publie désormais un livre tous les ans : roman, poésie ou essai.
Présenté comme un « roman en vers », son premier recueil de poèmes, Chêne et chien, paraît en 1937. Avec ce recueil des plus intimes, où le ton est souvent proche de la confidence, la psychanalyse fait une entrée remarquée en poésie, tous les poèmes de la seconde partie évoquant cette démarche, qui a profondément marqué Queneau. « Il y a une petite voix qui parle et qui parle et qui parle », écrit-il. Et ce monologue, qui est celui de la mémoire douloureuse, a quelque chose de bouleversant.
Je
me couchai sur un divan
et me mis à raconter ma vie,
ce que je
croyais être ma vie.
Ma vie, qu’est-ce que j’en
connaissais ?
Et ta vie, toi, qu’est-ce que tu en
connais ?
Et lui, là, est-ce qu’il la connaît,
sa
vie ?
Les voilà tous qui s’imaginent
que dans cette
vaste combine
ils agissent tous comme ils le veulent
comme
s’ils savaient ce qu’ils voulaient.
(…)
Enfin me voilà
donc couché
sur un divan près de Passy.
Je raconte tout ce
qu’il me plaît :
je suis dans le
psychanalysis.
Naturellement je commence
par des histoires
assez récentes
que je crois assez importantes
par exemple que
je viens de me fâcher avec mon ami Untel
pour des raisons
confidentielles
mais le plus important
c’est que
je suis
incapable de travailler
bref dans notre société
je suis un
désadaptaté inadapté
né-
vrosé
un impuissant
alors
sur un divan
me voilà donc en train de conter l’emploi de mon
temps (…)
In Chêne et chien, 1937, © Poésie/Gallimard, 1985, p.63-64 (extraits)
Mais sa période d’inadaptation prend fin. Traducteur depuis quelques années, il entre en 1938 au comité de lecture des Éditions Gallimard, comme lecteur d’anglais. Pour lui, la voie est tracée. Nommé secrétaire général en 1941, il se verra confier à partir de 1954 la direction de publication de l’Encyclopédie de la Pléiade.
En 1943, il publie un second recueil de poèmes, Les Ziaux. Fréquente Camus, Picasso, Jean Lescure, Tardieu, Desnos. Mais surtout il fait la rencontre de François Le Lionnais, passionné comme lui de littérature et de mathématiques, avec lequel il fondera par la suite l’Oulipo. Auteur de publications clandestines, il est également membre du Comité national des écrivains, issu de la Résistance.
À la Libération, avec son ami Boris Vian, il se prend de passion pour le jazz et fréquente assidûment Saint-Germain-des-Prés. Il peint aussi des gouaches, qu’il expose à plusieurs reprises.
Avec Exercices de style, publié en 1947, Queneau raconte 99 fois la même histoire, qui tient en quelques lignes, en variant chaque fois le genre stylistique. Un brillant exemple de contrainte littéraire et de virtuosité, précurseur de l’Oulipo, dont le succès ira grandissant. Et qui est traduit aujourd’hui en plus de 30 langues. On voit qu’à l’opposé du surréalisme, qui privilégie le hasard, Queneau préfère se choisir des contraintes qu’il s’agit de maîtriser.
L’année suivante, avec L’Instant fatal, Queneau donne la pleine mesure de sa liberté d’invention, construisant une prosodie par laquelle il dérègle l’écriture poétique traditionnelle, où il introduit la langue parlée, la gouaille, l’humour et la familiarité. Le poète traite les mots comme des créatures vivantes, qui, dit-il, « se sont faits ouvriers ou boxeurs ». Une formule qui plaît à Olivier de Magny : « Ouvriers, ces mots démantèlent la solennité et les pompes verbales ; boxeurs, ils cabossent un peu le nez du tragique avant de fraterniser avec lui, ils tordent un peu le cou à l’éloquence mais la courtisent dans cet état qui la rend intéressante ; terrassiers, ces mots mettent la profondeur à ciel ouvert » (Poésie/Gallimard, préface, p.10-11).
Marine
Les
poissons ont de si jolies têtes
qu’on est obligé de les
déplacer fréquemment
à cause des ravages qu’ils font dans le
cœur des méduses
Les cœurs des méduses ravagés vont s’échouer
dans les ports
sous forme de pétroliers ou de charbonniers
Les
méduses elles-mêmes ne sont jamais repêchées
un nouveau cœur
leur pousse bien plus grand que le premier
bien plus beau et bien
plus vert et bien plus dur
car les méduses ne veulent plus aimer
les poissons aux nageoires coupantes et
[aux
ouïes blanches
elles ne veulent plus aimer que le centre de
gravité de chaque chose
dans le ciel et sur la terre
Les
requins eux ne s’ennuient pas
avec de la toile à matelas
ils
fabriquent de jolis draps
pour les noyés astucieux
qui sont
accourus vers eux
en mâchant de la verveine
pour se parfumer
les veines
non les requins ne s’ennuient pas
ils ont aussi de
jolies têtes
pour ravager le cœur des méduses inquiètes
In L’Instant fatal, 1948, © Poésie/Gallimard, 1987, p.87-88
Qu’on ne s’y trompe pas. Il y a souvent chez Queneau plusieurs niveaux de lecture. À côté d’une lecture naïve, plutôt drôle, il y a place pour une lecture plus savante, qui donne sens à un texte qui semble en être dépourvu. Sans oublier une lecture symbolique, où se manifestent les grandes figures de son imaginaire. L’humour étant pour lui un moyen de se protéger contre l’angoisse de la mort, l’instant fatal.
En 1949, son poème Si tu t’imagines, tiré de L’Instant fatal et mis en musique par Kosma, est chanté par Juliette Gréco et devient la chanson de l’année.
Avec Petite cosmogonie portative, parue en 1950, Queneau, grand lecteur d’ouvrages scientifiques, raconte la genèse de notre planète, depuis le big bang jusqu’à l’apparition de l’homme. Un poème en six chants et en alexandrins, dans la lignée du De Natura Rerum de Lucrèce. À la fois léger, plein de fantaisie, de coq-à-l’âne et de jubilation, et en même temps très sérieux, didactique et bien documenté. Un mariage surprenant entre science et poésie. « Avec une vision du monde et des connaissances exactes, notre auteur emprunte à la science le vocabulaire dont il jouera en virtuose. Que de fois il semble inventer, quand il emploie le terme propre ! », écrit Yvon Bélaval (Poésie/Gallimard, préface, p.17). Dans le passage qui suit, l’auteur demande à Hermès, le messager des dieux, l’ancêtre de l’herméneutique, d’expliquer au lecteur le sens de son poème.
Hermès
expose donc le très simple projet
que tracera ma plume à l’aide
de vocables
pour la plupart choisis parmi ceux des
Français
(…)
« Malgré son irrespect nous leur
expliquerons
à ces lecteurs français son dessein bénévole
Au
lieu de renoncule ou bien de liseron
il a pris le calcium et
l’abeille alvéole
Compris ? au lieu de banc ou de lune au
printemps
il a pris la cellule et la fonction phénol
Compris ?
au lieu de mort, d’ancêtres ou d’enfants
il a pris un volcan
Régulus ou Algol
au lieu de comparer les filles à des roses
et
leurs sautes d’humeur aux pétales qui volent
il voit dans
chaque science un registre bouillant
Les mots se gonfleront du suc
de toutes choses
de la sève savante et du docte latex
On parle
des bleuets et de la marguerite
alors pourquoi pas de la
pechblende pourquoi ?
on parle du front des yeux du nez de la
bouche
alors pourquoi pas de chromosomes pourquoi ?
on
parle de Minos et de Pasiphaé
du pélican lassé qui revient d’un
voyage
du vierge du vivace et du bel aujourd’hui
on parle
d’albatros aux ailes de géant
de bateaux descendants des
fleuves impassibles
d’enfants qui dans le noir volent des
étincelles
alors de pourquoi pas l’électromagnétisme (…)
In
Petite
cosmogonie portative, 1950,
© Poésie/Gallimard, 1985, p. 126-128 (extraits)
La même année, publication de Bâtons, chiffres et lettres. Queneau entre au Collège de Pataphysique, comme satrape. Il devient membre de l’Académie Goncourt, en 1951.
À partir de 1955, il travaille également pour le cinéma. Accompagne Buñuel au Mexique pour le tournage de La mort en ce jardin, dont il a écrit les dialogues. Fait partie du jury au Festival de Cannes. Voyage en URSS. Publie deux nouveaux recueils de poèmes en 1958, Sonnets et Le chien à la mandoline. Et en 1959, un roman Zazie dans le métro, qui assure son succès auprès du grand public et qui sera adapté au cinéma par Louis Malle, quelques mois plus tard.
Cette fois, l’Université s’intéresse à son œuvre. En septembre 1960, la rencontre de Cerisy lui est consacrée. Et de cette rencontre naîtra l’Oulipo, Ouvroir de Littérature Potentielle, fondé par Raymond Queneau et son ami François Le Lionnais. Ce groupe réunira, entre autres, Georges Perec, Jean Lescure, Jean Queval, Italo Calvino, Jacques Roubaud. À partir de contraintes qu’on se donne, il s’agit de produire de nouvelles formes d’expression et de création.
Queneau se met aussitôt au travail et publie en 1961 Cent mille milliards de poèmes, premier essai de poésie libre-service. À l’aide de dix sonnets de 14 vers, découpés en bandes horizontales, chaque lecteur peut composer autant de sonnets différents qu’il le désire, sans aucune chance de rencontrer le même. Ce livre-objet fascinant, s’inspirant du calcul combinatoire, permet d’associer les vers à l’infini.
En 1967, avec Courir les rues, le poète inaugure une trilogie, dont le premier volet évoque Paris, sa ville. « Ceci n’est pas un recueil de poèmes, écrit-il, mais le récit d’allées et venues dans un Paris qui n’est ni le « Paris mystérieux » ni le « Paris inconnu » des spécialistes. Il n’y est question que de petits faits quotidiens, des pigeons, du nom des rues, de touristes égarés : une sorte de promenade idéale dans un Paris qui ne l’est pas ». Se souvenant de l’époque lointaine où il tenait dans le journal L’Intransigeant sa chronique quotidienne, « Connaissez-vous Paris ? ». Il se montre également sensible à tout ce qui disparaît avec le temps qui passe et qui annonce notre propre disparition.
Destin
La
gare Montparnasse descend
l’escalier de la destruction
à la
station Bienvenüe
elle prend le métro
un jeune homme bien
élevé
lui cède une place assise
honneur aux dames
et
gloire à la SNCF
elle s’assoit et dans son crâne elle
entend
la pioche la pioche la pioche
c’est moche on lui
enlève le fronton
on lui retire ses ouatères
le cinéma se
ferme
la rue du Départ regarde les yeux dans les yeux la rue de
l’Arrivée
il n’y aura plus de départ
il n’y aura plus
d’arrivée
il n’y aura plus d’actualités
il n’y aura
plus de gens pressés
à la recherche de feuillées
la gare
Montparnasse se prend le front
dans les mains ça cogne ça cogne
ça cogne
la voilà qui descend à la gare Saint-Lazare
ça
pioche ça cogne ça pioche ça cogne
elle monte dans le train
pour le Havre
dans le bateau pour New York
(elle est trop
lourde pour un constellation)
elle fuit elle fuit la
démolition
elle parvient saine et sauve aux États-Unis
elle y
trouve sa mort et sa résurrection
au Museum of Modern Art
où
elle se fige comme lard
In Courir les rues (1967), © Poésie/Gallimard, 1981, p. 78-79
Avec le second volet, Battre la campagne, paru en 1968, on retrouve l’usure des choses, au milieu d’une nature qui est loin d’être bonne. « Les rues, si on les suit jusqu’au bout, mènent aux champs ou dans les bois. On y rencontre des paysans, des plantes, des animaux, mais la ville avance le long des routes nationales. Y aura-t-il toujours des paysans, des plantes, des animaux ? » questionne Queneau.
Toutefois, la main à la plume, rien ne peut l’arrêter. « J’écrirai des poèmes / la main sur la charrue du vocabulaire ». D’ailleurs, plus puissant que le paysan, le poète a le pouvoir d’inverser l’ordre des choses, comme Orphée qui par son chant faisait remonter les ruisseaux à leur source. Et de réécrire à sa façon plusieurs fables célèbres.
La
fourmi et la cigale
Une
fourmi fait l’ascension
d’une herbe flexible
elle ne se
rend pas compte
de la difficulté de son entreprise
elle
s’obstine la pauvrette
dans son dessein délirant
pour elle
c’est un Everest
pour elle c’est un Mont Blanc
ce
qui devait arriver arrive
elle choit patatratement
une cigale
la reçoit
dans ses bras bien gentiment
eh dit-elle
point n’est la saison
des sports alpinistes
(vous ne vous
êtes pas fait mal j’espère)
et maintenant dansons
dansons
une bourrée ou la matchiche
In Battre la campagne (1968), © Poésie/Gallimard, 1981, p. 122
Quant au dernier volet, Fendre les flots, paru en 1969, Queneau précise : « La vie est une navigation, on le sait depuis Homère. L’auteur regarde s’embarquer un enfant dans une ville maritime, il le suit à travers vents et marées, et donne ainsi un complément à Chêne et chien ».
Avec son ultime recueil, Morale élémentaire, paru en 1975, Queneau continue d’innover jusqu’au bout en créant une forme poétique originale de 15 vers (un de plus que le sonnet), aussi structurée qu’un haïku et comprenant exactement 32 mots. Dans la droite ligne de ses recherches oulipiennes.
Et à côté de cela, Claude Debon, l’un des meilleurs connaisseurs de Queneau, voit aussi dans son œuvre « une modernité qui se paie le luxe d’utiliser encore le vieil alexandrin ou le sonnet prétendument disparu de la poésie moderne ». Et de reprendre, en l’appliquant à Queneau, ces mots d’Apollinaire : « On peut partir d’un fait quotidien : un mouchoir qui tombe peut être pour le poète le levier avec lequel il soulèvera tout un univers ».
Sa dernière publication concerne une application des mathématiques à la littérature. Et c’est le 25 octobre 1976 que se termine son odyssée, tandis qu’est arrivé pour lui l’instant fatal.
Poussière
Derrière
les semelles
vole la poussière
à condition de ne pas
battre
l’asphalte des routes goudronnées
dans cette
poussière il y a
de quoi rêver
du pollen des fleurs
décédées
de la bouse de vache séchée
des éclats
amenuisés
de silex ou de calcaire
du bois très très
émietté
des feuilles pulvérisées
quelques insectes
écrasés
des œufs de bêtes innomées
et tout ça vole
vole vole
lorsque c’est un peu remué
et tout ça vole vole
vole
vers telle ou telle destinée
projeté à coup de
souliers
sur le chemin mal empierré
qui conduit au
cimetière
Ibid,
p.185-186
****
Vers un peu d’air bleu
Songes
flottants dans la brume
accordés au vol bas d’oiseaux las
un
peu de mer vaporisée
un peu d’écume
Idées non,
maussaderies
échos du pas lent du poisson de banc
légèreté
désagrégée
hygrométries
De tout cela rien ne s’élève
il
faut attendre et tendre
vers un peu d’air bleu
au-dessus de
la brume au-dessus de l’écume au-dessus du rêve
In
Fendre
les flots (1969),
© Poésie/Gallimard, 1981, p.317-318
Bibliographie poétique
-
Chêne et chien, roman en vers, © Denoël, 1937 / © Gallimard, 1952
-
Les Ziaux, © Gallimard, 1943 / 1948
-
L’Instant fatal, © Gallimard, 1948
-
Petite cosmogonie portative, © Gallimard, 1950 / 1969
-
Cent mille milliards de poèmes, © Gallimard, 1961
-
Le Chien à la mandoline, © Gallimard, 1965
-
Courir les rues, © Gallimard, 1967
-
Battre la campagne, © Gallimard, 1968
-
Fendre les flots, © Gallimard, 1969
-
Morale élémentaire, © Gallimard, 1975
-
L’Instant fatal, précédé de Les Ziaux, préface d’Olivier de Magny, © Poésie/Gallimard, 1966 / réédition 1987
-
Chêne et chien, suivi de Petite cosmogonie portative, et de Le chant du Styrène, préface d’Yvon Belaval, © Poésie/Gallimard, 1969 / réédition 1985
-
Courir les rues, Battre la campagne, Fendre les flots, Préface de Claude Debon, © Poésie/Gallimard, 1981
-
Œuvres complètes, tome I (poésie), édition établie par Claude Debon, Coll. La Pléiade, © Gallimard, 1989
Sur l’auteur
-
Raymond Queneau, par Jean Queval, coll. Poètes d’Aujourd’hui, © Seghers, 1960 / 1971
-
Raymond Queneau, un poète, par François Caradec, coll. Folio junior, © Gallimard, 1982
-
Raymond Queneau, © revue Europe, n° 650-651, juin-juillet 1983
-
Raymond Queneau, © revue Europe, n° 888, avril 2003
Internet
Contribution de Jacques Décréau
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