Où
le sable détourne
Où le vent rature
Où le jour creuse et
vrille
Où le jour ouvre large illimité
Où la nuit
désancre
Où la nuit déporte
Où la marge fulgure
Où
la vacance attise
Où la parole écarte
Où le silence
joint
Où la neige n’est plus
Que veilleuse clarté
Où
le corbeau s’estompe
Dans ses croassements
Où l’hiver
mène haut
Sa chasse de roideur
Où c’est prendre
visage
Que brûler d’une attente
Là ma demeure
Flamme
profondément
In «C’était hier et c’est demain » - Le Printemps des poètes, Anthologie © Seghers Poésie d’abord 2004 - Page 40
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Contribution de Hélène Millien
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