La Pierre et le Sel : Quel est l'itinéraire personnel qui vous a conduit à la poésie ? Culture familiale ? Rencontres personnelles ? Études ?
Michel Baglin : La chanson a été l’initiatrice, et singulièrement celles de Brassens dont les premiers disques (78 tours) tournaient souvent sur l’électrophone familial ! J’avais 7 ou 8 ans et j’ai pressenti que les mots pouvaient servir à autre chose qu'à renseigner, qu’on pouvait jouer avec eux et partager des choses intimes, de l’ordre de l’émotion. Plus tard, j’ai essayé d’écrire des histoires, des embryons de nouvelles, mais je continuais à écouter Brassens, puis Brel, Barbara, Ferrat… Je lisais aussi, mais plutôt des romans d’aventure et des histoires de mer. Je suppose que la poésie a continué à cheminer en moi, discrètement, même si je n’en lisais guère qu’au collège. Parce que je continuais à écouter les chanteurs « à textes », Nougaro notamment…
L’autre source est une sorte de révolte (il y avait un petit air libertaire dans la famille) qui m’a habité durant l’enfance et l’adolescence. Elle était tournée contre les pudibonds, les bigots, les puritains, cette engeance de frustrés qui pourrit la vie de l’humanité depuis tant de temps ! J’ai toujours exécré ce qu’on appelait l’ordre moral et les bien pensants, et cette colère a vite trouvé des échos ici et là, chez Prévert bien sûr, mais surtout chez Ferré que j’ai beaucoup écouté à l’adolescence. C’est par ce biais que j’en suis venu à lire Rimbaud, Aragon, Verlaine, etc. En 68, j’étais dans les manifs, mais la poésie a pris alors pour moi comme pour beaucoup la dimension d’une revendication. Revendication de quoi ? En vérité, cela restait assez flou : d’une sorte de rapport plus vrai au monde… On cultivait alors « l’authentique », et bien sûr l’aspiration à « la vraie vie », qui est toujours ailleurs !
Puis j’ai découvert le Char de « Fureur et mystère » à la fac et je me suis vraiment mis à lire et à écrire de la poésie. Avec un éventail très ouvert, de Guillevic à Jaccottet, Éluard, Andrée Chédid, René Guy Cadou, Follain, Rousselot…
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Les pages tournées (extrait)
Le manque est à la rime, le poème sans doute
ne fut qu’un bout d’essai, l’inextricable nœud
des cordes sensibles, des fils cassés.
Un inventaire de lambeaux
sortis à tâtons des eaux sales du silence.
Et toutes les pages tournées ne sont pas lues.
Elle et lui, leurs vies confuses,
quelle langue en donnera le goût et le fin mot,
le traître mot ? Elle et lui chaque jour criblés d’images
imaginées par d’autres, enrôlés de force dans l’histoire
qui passe à travers chants, silences, slogans.
Elle leur échappe, leur vie, et comme elle leur reste étrangère
chaque soir, la vie qui ne s’écrit pas ! Pas même
un palimpseste ! Pas même un gribouillis !
Devant ces feuilles noircies, de guerre lasse il en convient :
rien ne s’accomplit que par des points
de suspension, des pollens livrés aux vents.
Même si la graine parfois mène au fruit
par le chemin des branches, des fleurs, des hasards
et le travers des saisons.
Il en convient comme il admet
qu’il n’est de pages vraiment tournées,
jamais. Seulement de l’encre qui s’efface.
In De chair et de mots, © Le Castor Astral, 2012, p.16
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La Pierre et le Sel : Quelle place occupe aujourd'hui la poésie dans votre existence ? Avez-vous d'autres activités d'écriture ? D'autres activités de création artistique ? Si oui quelles sont les interactions avec l'écriture poétique ?
Michel Baglin : J’ai écrit et publié trois romans noirs, plusieurs recueils de récits et de nouvelles, des essais, mais la poésie reste pour moi essentielle. Ce que je cherche avec mes petites écritures – et que je n’ai jamais su très bien définir – est de ce côté-là ! C’est la part poétique de toute démarche littéraire, y compris romanesque, qui me motive profondément… Ce moment de cristallisation où tout se joue à travers et par les mots.Je crois que nous avons tous besoin du partage, de la reconnaissance des autres pour devenir et se sentir un être humain : « je dis je parce qu’on m’a dit tu » expliquent en substance Albert Jacquard, Todorov et bien d’autres… Nous parlons pour nous reconnaître les uns les autres et la poésie me semble d’abord viser cet échange interhumain en l’approfondissant, un échange pour l’échange. On écrit pour être, oui. Mais la poésie est aussi exploration : des possibilités de la langue, de notre propre part d’obscurité, etc. Je crois vraiment qu’elle est au cœur de toute ambition artistique car elle est cette force qui nous fait forcer le langage, quel qu’il soit, pour lui faire dire plus qu’il ne dit littéralement et pour que le sens déborde l’énoncé, l’esprit transcende la lettre…
La Pierre et le Sel : Votre métier de journaliste a-t-il influé sur votre écriture et inversement la poésie a-t-elle influencé l'écriture de vos articles ?
Michel Baglin : J’ai tendance à faire un distinguo assez radical entre ces deux types d’écriture. Le journaliste doit fournir des connaissances nouvelles à son lecteur qui attend qu’il l’informe. On lit un journal pour apprendre quelque chose, du neuf, des nouvelles. Le poète, lui, n’a rien à offrir à son lecteur que celui-ci ne porte déjà en lui. Il ne fait que réveiller les données de sa mémoire sensible et privée, il enclenche les mécanismes de l’échange. Bien sûr, je simplifie car le journaliste ne renonce pas totalement à certains aspects de l’écriture poétique, comme le recours aux images, l’appel à la subjectivité, voire à la prosodie, etc. Quant au poète, il informe au sens étymologique, dans la mesure où un dialogue d’intimité à intimité peut nous modifier, nous donner forme neuve… Mais la distinction me semble néanmoins fondamentale.
En revanche, j’utilise fréquemment des reportages que j’ai effectués pour nourrir mes nouvelles ou mes romans. Soit en anecdotes, soit en descriptions de lieux, de contextes, soit en éléments techniques, comme pour le lancement d’un pont ou la traversée d’un pays… Je ne sais écrire qu’en m’appuyant sur le réel, fût-il retravaillé par la mémoire…
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D'élans et de lenteurs - 23
Je rends grâce aux frontières que l’on passe en clandestin,
premiers pas hors de la cour, vélo volé pour la prime aventure.
A cet autre côté où l’on renaît de se savoir un peu perdu,
tellement livré à l’audace et au possible,
et déjà redevable au coin de rue, au chemin creux conquis,
à la fiévreuse angoisse qui a réveillé les odeurs et les bruits,
d’être vivant.
Terriblement.
In L'Alcool des vents, © Rhubarbe, 2010, p.32
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La Pierre et le Sel : Quels sont les poètes, contemporains ou du patrimoine, qui vous sont proches par leur écriture ? Quelle place accordez-vous à la lecture des autres poètes dans votre travail personnel ?
Michel Baglin : J’accorde beaucoup de place à la lecture des autres poètes pour la raison simple que depuis une quarantaine d’années je rédige des critiques – pour des revues, des journaux ou depuis quelques années pour le site que j’ai créé, revue-texture.fr. J’en lis beaucoup, trop peut-être, au risque de m’y noyer… Mais quand je suis dans un poème que j’aime, c’est tout mon rapport au monde qui s’enrichit, tout l’être qui est comme vivifié. Et c’est aussi un moteur pour s’y mettre à son tour, prolonger cette sorte d’état de grâce…
Les poètes contemporains que j’apprécie sont trop nombreux pour être cités. Parmi les aînés, je pense à Hélène Cadou, à Luc Bérimont, Lucien Becker, Gabriel Cousin, Rousselot, Artaud, Réda, Toursky, Robert Momeux, Jean Malrieu, Pierre Gabriel , Jean Breton… Plus proches de nous, à Thierry Metz, à Maram-al-Masri, Guy Goffette, François de Cornière, A. Laâbi, Vénus Khoury-Ghata, J-P Siméon, Valérie Rouzeau, Odile Caradec, Pascal Commère, Delbourg et encore beaucoup, beaucoup d’autres, car la poésie d’aujourd’hui est foisonnante !
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J’écris...
J’écris pour rendre enfin à tous ceux qui l’ont fait,
à ces jeux gouvernés, à ce ghetto des squares,
un vieux gamin fantoche, idiot et dérisoire,
le fantôme entêté d’un clown insatisfait.
J’écris pour tenir tête au silence établi,
pour rallumer des mots éteints par l’habitude
et les garder vivants face à cette hébétude
qui pétrifie le cœur et qui nous désunit.
J’écris pour mieux aimer, poème aux mains tendues,
et j’invite chacun au creux de sa mémoire
à raviver sa soif pour lui donner à boire
à la source ameutée des sensations perdues.
J’écris pour demeurer devant la porte ouverte
et renaître nomade en sachant discerner
en tout feu une escale, en tout lieu un sentier
et en chaque être ému une parole offerte.
In De chair et de mots, © Le Castor Astral, 2012, p.25
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La Pierre et le Sel : La poésie est-elle pour vous un moyen de vous « sauver » de la difficulté de vivre ou celui de pouvoir vous inscrire dans le réel grâce au pouvoir des mots ?
Michel Baglin : Je n’écris pas pour m’exprimer, vider mon sac, mais plutôt pour ingérer, m’approprier le monde, mieux le goûter et m’y ancrer. Sans doute, comme tout un chacun, ai-je cherché à travers le stylo ou le clavier à régler quelques problèmes avec moi-même, mais cet aspect cathartique de la création ne m’intéresse pas beaucoup. Je crois en revanche que la poésie, en réveillant notre sensibilité par des images justes, réveille aussi notre langage et notre présence au monde. Lire de la poésie ou en écrire, c’est d’une certaine façon reprendre pied sur Terre. Aiguiser son appétit, mais aussi affûter son regard et augmenter son « être là ». Se reconnecter à ce que je nomme « l’obscur vertige des vivants », qui recouvre, au-delà de toute religion, notre condition métaphysique, notre vertige ontologique, notre vérité d’humains solitaires et solidaires. En ce sens, oui, la poésie nous sauve de cet univers de la réduction, du cliché, de l’euphémisme, du futile et du mensonge par omission où voudrait nous enfermer la frénésie « merdiatique » et l’idéologie consumériste.
La Pierre et le Sel : Votre anthologie parue au Castor Astral en 2012 s'intitule De Chair et de Mots. Pensez-vous que l'écriture poétique puisse contribuer à la construction de soi et, au-delà, à la construction du monde ?
Michel Baglin : La construction de soi, assurément. On est des êtres de chair et de mots, on se définit par sa mémoire et son rapport au monde, aux autres, et la façon dont on le verbalise : exactement le champ que laboure la poésie. Quant à la construction du monde, autrement dit à la dimension politique, la question me paraît difficile et je n’ai pas de réponse. Autant je crois qu’un roman peut aider à déconstruire une situation, un discours, une idéologie (l’approche politique commence toujours par là…), et sans doute aussi une nouvelle, autant je pense que le poème – qui ne dispose ni de personnages, ni d’une histoire, ni du fil d’une narration mais seulement de la langue et de ses capacités à se transgresser elle-même – ne peut y prétendre.
Mais la poésie par son fonctionnement même – sa référence continue au corps et aux sensations, son inclination à suggérer plutôt qu’à nommer et enfermer, sa manière de faire fond sur les expériences communes qui fondent la fraternité, sa gratuité même – est en soi une forme de résistance à l’aliénation. Elle aide à résister à tout ce que notre société engendre de repli mortifère et nous maintient vivants : c’est finalement bougrement politique, non ?
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Les vivants qui s’absentent
Qu’on regarde au dehors, le dedans vous reprend.
On voudrait être au monde, on ne sait qu’échapper.
Et tous ceux-là qu’on croise et voudrait arrêter
ont le pas trop rapide et sont pris par l’élan.
Qui parle des lointains évoque une autre vie.
Et c’est pour mieux tromper ce sentiment de n’être
qu’en exil ici-bas, un voyageur peut-être
mais qui ne pèse pas et reste sans appui.
Nous avons des manies de vivants qui s’absentent,
qui pour prendre enfin pied s’accrochent à des leurres
en faisant reculer l’horizon qu’ils s’inventent.
Partir est toujours une façon d’être là,
lever l’ancre encore un rêve de pesanteur,
et c’est pour aller plus loin qu’on ne s’en va pas.
In De chair et de mots, © Le Castor Astral, 2012, p.96
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La Pierre et le Sel : Avez-vous publié dans des revues ? Lesquelles ? Les recueils chez quels éditeurs ? Comment cela a-t-il commencé ?
Michel Baglin : Oui j’ai beaucoup publié en revues et continue, et c’est d’ailleurs le conseil que je donne à tous les auteurs débutants. Elles constituent un formidable foisonnement, d’une belle diversité, et aussi un réseau de diffusion. Pour ce qui me concerne, j’ai d’abord été accueilli par la revue Multiples d’Henri Heurtebise, au tout début des années soixante-dix. Puis mes deux premiers recueils ont été acceptés par Guy Chambelland peu après. Ensuite, mais bien après, j’ai commencé à être sollicité et les recueils se sont succédé. À petite vitesse cependant, car j’écris finalement assez peu…
La Pierre et le Sel : Comment est né Texture ? Quelle place lui accordez-vous par rapport à l'écriture ? Travaillez-vous seul(e) ou en équipe ? Quels retours et quelle reconnaissance en recevez-vous ?
Michel Baglin : Ben oui, je crois tellement aux revues que j’en ai créé une, Texture, en 1979, qui a vécu dix ans. Mon but était d’une part de donner à lire des textes que j’aimais, d’autre part de me faire plaisir en créant mon petit espace poétique. Je l’ai relancée sous la forme d’un site il y a cinq ans, http://revue-texture.fr/ . Une dizaine de collaborateurs, tous poètes ou écrivains, y participent et c’est évidemment la condition pour maintenir une certaine richesse et une pluralité de regards. Tous – moi y compris – sont bénévoles. Les retours sont nombreux en termes de courrier, courriels, service de presse. Au point que je suis personnellement débordé et y consacre beaucoup trop de temps quotidiennement ! Mais c’est la rançon d’un certain succès : les stats de mon hébergeur (que je prends avec une certaine circonspection néanmoins) font état de 1300 visites/jours en moyenne actuellement…
La Pierre et le Sel : Quelle est votre opinion quant à l'état de la poésie en France et particulièrement de la petite édition ?
Michel Baglin : Je crois qu’elle montre une belle vitalité et qu’elle s’est enfin débarrassée de cette tentation de l’hermétisme ostentatoire qui l’avait plombée il y a quelques décennies. Alors bien sûr, on déplore et répète qu’elle reste hors du circuit économique, marginale… Tant mieux ! Le jour où les poètes prétendront gagner leur beefsteak avec leurs recueils, elle sera morte ! Être poète n’est pas un métier mais une exigence. Laissons le langage putassier aux plumitifs de la com et autres publicitaires !
Quant à la petite édition, elle souffre, mais c’est peut-être la seule qui se sauvera face au livre numérique. Ou plutôt, qui sauvera le livre papier. Et je ne suis pas loin de penser : la littérature elle-même…
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Air du temps - 43
Je rends grâce aux rebelles à l'air du temps
qu'on ne gave de décibels ni d'images publiciées,
qui ne tiennent pas leur place, hors-la-loi du marché,
et qui toujours passent à côté
- où la vie passe et le courant.
In L'Alcool des vents, © Rhubarbe, 2010, p.53
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La Pierre et le Sel : Utilisez-vous Internet en relation avec la poésie ?
Michel Baglin : Oui, pour mon site, mais aussi pour visiter ceux des autres, ils sont nombreux et il en est de très fournis.
La Pierre et le Sel : Quels sont vos projets à venir pour Texture et pour votre écriture personnelle ?
Michel Baglin : Pour Texture, j’aimerais assez relancer une revue « papier » pour publier des textes (le site, lui, n’est qu’un espace critique), mais je ne parviens pas à me décider, un peu angoissé à l’idée du travail qui m’attend si je me lance dans l’aventure !
Sur le plan personnel, j’attends la sortie de mon prochain recueil, « Un présent qui s’absente » chez Bruno Doucey cet été. Et la réédition aux Bruit des autres (qui vient de me publier un recueil de nouvelles, « La Part du diable ») du récit initialement paru à la Table ronde mais épuisé, « Entre les lignes ». Sinon, j’ai d’autres nouvelles en chantiers, et bien sûr des poèmes qui ne demandent qu’à sortir de terre ! Mais il y faut un peu de soleil…
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Détours par le cœur - 93
Je rends grâce au temps perdu, le nez au vent,
aux rêveries qui finiront bien par faire un jour le monde meilleur,
aux jours chômés, aux heures de grève et à la moindre seconde volée au chapelet de nos pointeuses.
A ces instants qui ont creusé nos puits
et que l’on dit enfuis quand ils ne cessent de nous poursuivre.
A tes épaules légères qui n’avaient qu’à frissonner dans l’air du soir pour que nous existions.
Je rends grâce à toute parenthèse,
au temps retrouvé, le nez au vent, dans une odeur de foin coupé et de vacances,
à la madeleine de Proust comme aux cours mal pavées,
aux anfractuosités des jours où l’écume se recueille et sédimente.
In L'Alcool des vents, © Rhubarbe, 2010, p.103
Bibliographie
- La part du Diable, nouvelles © le Bruit des autres, 2013
- L'Alcool des vents, poésie, © Le Cherche-Midi, 2004 ; © Rhubarbe, 2010.
-
La Balade de l’Escargot, roman, © Pascal Galodé, 2009
-
Chemins d'encre, récits & carnets, © Rhubarbe, 2009
-
Les Pas contés, carnets de Cerdagne, récit, © Rhubarbe, 2007.
-
Les Pages tournées suivi de L'Adolescent chimérique et de L’Étranger, poésie, © Fondamente, 2007.
-
Les Chants du regard, poèmes, sur 40 photographies de Jean Dieuzaide, © Privat, 2006.
-
Lettre de Canfranc, récit, © Rhubarbe, 2005.
-
Entre les lignes, récits, prix Gourmets des lettres, © La Table Ronde, 2002.
-
Un sang d’encre, roman, © N&B, 2001.
-
La Perte du réel, des écrans entre le monde et nous, essai, © N&B, 1998.
-
L'obscur vertige des vivants, poésie, © Le Dé bleu, 1994.
-
Des Ombres aux tableaux, nouvelles © (SPM) 1994
-
Lignes de fuite, roman, © Arcantère, 1989
-
Les Mains nues, poésie, préface de Jérôme Garcin, prix Max-Pol Fouchet, © L'Âge d’homme, 1988.
-
Ruptures, nouvelles, © Texture, 1986.
-
Quête du poème, poésie, © Texture, 1986.
-
Le Ghetto des squares, nouvelles, © Soc et foc, 1985.
-
Jour et nuit, poésie, © Le Pavé, 1985.
-
Poésie et pesanteur, essai, © Atelier du Gué, 1984, réédition augmentée en 1992.
-
François de Cornière, essai, © Atelier du Gué, 1984.
-
L'Innocence de l’ordre, nouvelles, © Atelier du Gué, 1981.
-
L'Ordinaire, poésie, © Traces, 1977.
-
Masques nus, poésie, © Chambelland, 1976.
-
Déambulatoire, poésie, © Chambelland, 1974.
Internet
-
Un article de Gil Pressnitzer dans Esprits nomades
-
Un article Wikipedia
-
Dans La Pierre et le Sel, un article consacré au Chants du regard
Contribution de PPierre Kobel
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