De ma chambre à l'ouest, je regarde la pluie
La pluie a mouillé les rideaux de ma chambre haute
le froid de la montagne est descendu sur la ville
le sentier court plus haut sur la plage de sable
les rochers émergeront quand l'eau aura baissé
les pétales des chrysanthèmes sont malheureusement dispersés
mais la forêt, au loin, paraît fraîche
la pluie torrentielle a détrempé la balustrade rouge
en proie à mille pensées, je m'appuie à une colonne de l'auvent
In Il y a un homme errant, traduction de Georgette Jaeger © Orphée / La Différence, 1989, p.111
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Un article dans La Pierre et le Sel
Contribution de PPierre Kobel
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