En 2011, Jean Gédéon écrivait à son propos dans ces pages : « Sa poésie, dans la forme, est à son image, économe, sèche, sans fioritures, faite de notations, avec des alternances de vers libres et de prose. […] Quant au fond, il faut, pour en apprécier la singulière originalité, faire preuve d’un peu de patience, essayer d’en décrypter les codes et ne pas se laisser rebuter par la tonalité grise de l’ensemble. » Antoine Émaz vient de nous quitter, mais sa voix discrète résonnera toujours parce qu’elle touche à ce que la poésie a d’indispensable.
ciel plein ciel
sans anges
on rêve leurs battements d’ailes
leurs bruits de mouettes folles
d’envol
alors qu’on veut seulement des mots
pour ici
sous l’aplat de l’été
In Bleu très bleu, © Propos|2 éditions, 2007
Internet
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La Pierre et le Sel : Antoine Emaz, un poète lucide de Jean Gédéon
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La Pierre et le Sel : Antoine Émaz, « une poésie de peu » de Jacques Décréau
Contribution de PPierre Kobel
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