Il avait le cœur grand et ce cœur a lâché. Et nous, nous avons le cœur gros. Michel Baglin nous quitte, il nous laisse le souvenir de son sourire, de sa générosité. En amitié comme en poésie, il ne se payait pas de mots. Il distribuait l’une comme l’autre, cheminant dans la vie pour la rendre plus chaleureuse à lui-même et aux autres. Les échos qui se multiplient à l’annonce de sa disparition disent déjà combien il savait reconnaître les autres et sa revue Texture en reste la preuve.
Pour paraphraser Daniel Martinez dans l’hommage qu’il lui rend sur son blog, « les vrais poètes n’ont pas de fin ». Michel nous quitte, il vivra par sa poésie et nous serons heureux de cela. En 2013, il avait accordé un entretien à La Pierre et le Sel auquel je vous renvoie. Ses propos lui restent fidèles.
« Car derrière soi, malgré tout et surtout quand l’avenir est bouché – il y a des tombes certes, mais aussi des vivants, toujours »
In Un présent qui s’absente, © Bruno Doucey, 2013
La parole et le visage de Michel c'est aussi l'entretien qu'il accordait à Luc Vidal pour le Petit Véhicule. À voir et à écouter
Contribution de PPierre Kobel
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