La poésie « est au-dessus des règles et de la raison.
Elle ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne
Chaque jour un texte pour dire la poésie, voyager dans les mots, écrire les espaces, dire cette « parole urgente », cette parole lente, sa liberté dissidente. Pour se laisser ravir et ravager.
Nuit du 25-26 mars
Pourquoi marcher à petits pas… aucun gouffre ne s’ouvre devant moi. Ce qui va te ronger est plus subtil. Tu ne sentiras rien lorsqu’ils se glisseront sous tes vêtements…
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Respire ! Respire ! Et ne demande plus au vent de rester en dehors de tes poumons !…
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Je serai ton éternuement, ta salive déglutie ! Que le désir est grand et l’acte rapide. Déjà à demeure. Ensuite, rien de fantastique : survie, accroissement et multiplication, avant de céder sa place aux nouvelles générations.
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Vu le nombre d’enfants possibles :: ils ne feront qu’une bouchée de nous !
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La grille de notre immeuble rouille par endroits. Usure discrète, lente, quasi invisible. Chacun va sa vitesse… Surtout ne pas céder en même temps.
In Décharge 193, © Mars 2022
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Wikipédia | Jean-Louis Giovannoni
Contribution de PPierre Kobel
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