Être publié de son vivant dans La Pléiade est tout-à-fait exceptionnel. Or ce fut le cas de Saint-John Perse, comme plus tard de René Char. Mais il est encore plus remarquable de constater que c’est l’auteur lui-même qui s’est chargé de l’édition du volume de ses œuvres complètes, avec notamment la rédaction de sa notice biographique, qui selon Mireille Sacotte est « le chef-d’œuvre d’un faussaire » (Revue Europe, 1995, p. 137), tellement il s’autorise des libertés avec la réalité, comme le montre Renée Ventresque dans son livre La « Pléiade » de Saint-John Perse, La poésie contre l’histoire, paru en 2011.
Rarement un écrivain aura autant voulu contrôler l’image qu’il désire transmettre de lui-même à la postérité, n’hésitant pas à réécrire un certains nombre de lettres de sa correspondance. Lui-même s’est d’ailleurs désigné par trois noms : Alexis Leger, Saint-Leger Leger, Saint-John Perse. D’où cette appellation du site qui lui est consacré : « Saint-John Perse, le poète aux masques ». Qui se cache donc sous cet étrange nom, Saint-John Perse ?
Alexis Leger est né en 1887, à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, où il passe sa petite enfance, dans les domaines des plantations de café de La Joséphine, appartenant aux Dormoy-Le Dentu, sa famille maternelle, et les plantations de canne à sucre de Bois-Debout, propriété de sa famille paternelle. Mais la crise économique de 1897 les oblige tous à quitter l’île, pour regagner la France en 1899 et s’installer à Pau. La réminiscence de ses premières années dans cet Éden tropical des Antilles inspire au poète son premier recueil, Éloges, publié en 1911. Une célébration de l’enfance, au milieu d’une nature luxuriante, au-delà de toute nostalgie. Son île natale perdue est devenue l’île rêvée.
Images
à Crusoé
Crusoé ! – ce soir près de ton île, le ciel qui se rapproche louangera la mer, et le silence multipliera l’exclamation des astres solitaires.
Tire les rideaux ; n’allume point :
C’est le soir sur ton île et à l’entour, ici et là, partout où s’arrondit le vase sans défaut de la mer ; c’est le soir couleur de paupières, sur les chemins tissés du ciel et de la mer.
(…)
L’oiseau se berce dans sa plume, sous un rêve huileux ; le fruit creux, sourd d’insectes, tombe dans l’eau des criques, fouillant son bruit.
L’île s’endort au cirque des eaux vastes, lavée des courants chauds et des laitances grasses, dans la fréquentation des vases somptueuses.
(…)
Vagissements des eaux tournantes et lumineuses !
Corolles, bouches des moires : le deuil qui point et s’épanouit ! Ce sont de grandes fleurs mouvantes en voyage, des fleurs vivantes à jamais, et qui ne cesseront de croître par le monde…
Ô la couleur des brises circulant sur les eaux calmes, les palmes des palmiers qui bougent !...
(…)
Joie ! ô joie déliée dans les hauteurs du ciel !
…Crusoé ! tu es là ! Et ta face est offerte aux signes de la nuit, comme une paume renversée.
In Éloges, Œuvres Complètes, La Pléiade, © Gallimard, 1972, p. 13-14
Ayant choisi la carrière diplomatique, Alexis Leger est envoyé en poste à Pékin en 1916, avec des séjours en Mandchourie, en Corée et en Mongolie, où il effectue la traversée du désert de Gobi. Remarqué par Aristide Briand, il entre au Quai d’Orsay en 1922, est nommé directeur de cabinet en 1925, puis secrétaire général au Ministère des Affaires Étrangères en 1933, devenant le conseiller par excellence de la politique extérieure française jusqu’en 1940. Durant cette période où règne le pacifisme, ses positions de fermeté à l’égard de l’Allemagne lui vaudront d’être dénoncé comme « belliciste », révoqué, puis déchu de la nationalité française par Vichy. Le 16 juin 1940, il quitte la France pour s’exiler aux États-Unis.
En 1924 il publie à la N.R.F., Anabase, sous le pseudonyme de Saint-John Perse. Sur un haut plateau désert, où passe le vent, on entend des discours lointains. Tout s’est effondré, les civilisations ont disparu et le vent porte la parole des grands hommes constructeurs, la voix mélancolique des conquérants, qui disent : « Nous n’habiterons pas toujours ces terres jaunes, notre délice… ». Seuls demeurent, sur ce haut plateau désert, les derniers compagnons du poète, la pluie, la neige et le vent, puis tout s’efface. Ce grand poème épique de la solitude dans l’action marque un tournant décisif dans son œuvre. Une sorte d’inventaire du monde et de ses richesses. Un appel ardent au départ, à la conquête des grands espaces, qui est aussi conquête spirituelle.
Certes ! une histoire pour les hommes, un chant de force pour les hommes, comme un frémissement du large dans un arbre de fer !...lois données sur d’autres rives, et les alliances par les femmes au sein des peuples dissolus ; de grands pays vendus à la criée sous l’inflation solaire, les hauts plateaux pacifiés et les provinces mises à prix dans l’odeur solennelle des roses…
Ceux-là qui en naissant n’ont point flairé de telles braises, qu’ont-ils à faire parmi nous ? et se peut-il qu’ils aient commerce de vivants ? (…) « Je connais cette race établie sur les pentes : cavaliers démontés dans les cultures vivrières. Allez et dites à ceux-là : un immense péril à courir avec nous ! des actions sans nombre et sans mesure, des volontés puissantes et dissipatrices et le pouvoir de l’homme consommé comme la grappe dans la vigne…Allez et dites bien : nos habitudes de violence, nos chevaux sobres et rapides sur les semences de révolte et nos casques flairés par la fureur du jour… Aux pays épuisés où les coutumes sont à reprendre, tant de familles à composer comme des encagées d’oiseaux siffleurs, vous nous verrez, dans nos façon d’agir, assembleurs de nations sous de vastes hangars, lecteurs de bulles à voix haute, et vingt peuples sous nos lois parlant toutes les langues…
(…)
Mais au soir, une odeur de violettes et d’argile, aux mains des filles de nos femmes, nous visitait dans nos projets d’établissement et de fortune
et les vents calmes hébergeaient au fond des golfes désertiques.
In Anabase, ibid. p. 102-104
Alexis Leger en devenant homme politique s’est imposé une longue phase de silence, qui se prolonge jusqu’à son départ en exil. À son arrivée à New-York, le 14 juillet 1940, il a tout perdu : ses biens confisqués, son appartement parisien mis à sac, ses manuscrits brûlés. Proscrit, apatride et sans ressources, son désarroi est extrême. Mais rapidement il obtient le soutien et l’aide matérielle de riches amis américains, ainsi qu’un poste de consultant littéraire à la bibliothèque du Congrès de Washington.
Et très vite c’est le retour à la création littéraire pour le poète « restitué à sa rive natale ». Cette fois se sont les paysages américains qui l’inspirent. À commencer par les grandes plages de Long Beach Island, dans le New-Jersey, où il écrit Exil, en 1941, un poème imprégné de l’hospitalité qui lui est offerte et de ce paysage qui traduit le sentiment d’un vide radical.
« …Comme celui qui se dévêt à la vue de la mer, comme celui qui s’est levé pour honorer la première brise de terre ( et voici que son front a grandi sous le casque),
« Les mains plus nues qu’à ma naissance et la lèvre plus libre, l’oreille à ces coraux où gît la plainte d’un autre âge,
« Me voici restitué à ma rive natale…Il n’est d’histoire que de l’âme, il n’est d’aisance que de l’âme.
« Avec l’achaine, l’anophèle, avec les chaumes et les sables, avec les choses les plus frêles, avec les choses les plus vaines, la simple chose, la simple chose que voilà, la simple chose d’être là, dans l’écoulement du jour…
« Mais qu’est-ce là, oh ! qu’est-ce, en toute chose, qui soudain fait défaut ?... »
In Exil, ibid. p.130
En 1943, alors qu’il se trouve à Savannah, en Caroline du Sud, où il visite d’anciennes plantations et découvre la trace d’émigrés français de sa famille au 18ème siècle, le spectacle rédempteur des intempéries lui inspire le poème Pluies.
« Ô Pluies ! lavez au cœur de l’homme les plus beaux dits de l’homme : les plus belles sentences, les plus belles séquences ; les phrases les mieux faites, les pages les mieux nées. Lavez, lavez, au cœur des hommes, leur goût de cantilènes, d’élégies ; leur goût de villanelles et de rondeaux ; leurs grands bonheurs d’expression ; lavez le sel de l’atticisme et le miel de l’euphuisme, lavez, lavez la literie du songe et la litière du savoir : au cœur de l’homme sans refus, au cœur de l’homme sans dégoût, lavez, lavez, ô Pluies ! les plus beaux dons de l’homme… au cœur des hommes les mieux doués pour les grandes œuvres de raison. »
In Pluies, ibid. p.151
De même que les matins neigeux de New-York lui inspirent en 1944 le poème Neiges, le paysage de Seven Hundred Acre Island, une île sauvage propice aux fortes bourrasques, sur les côtes du Maine, sert de cadre en 1945 à son poème Vents.
… Nous reviendrons un soir d’Automne, avec ce goût de lierre sur nos lèvres ; avec ce goût de mangles et d’herbage et de limon au large des estuaires.
Nous reviendrons avec le cours des choses réversibles, avec la marche errante des saisons, avec les astres se mouvant sur leurs routes usuelles…
Et le Vent, ha ! le Vent avec nous, dans nos desseins et dans nos actes, qu’il soit notre garant !...
« …Pétrels, nos cils, au creux de la vision d’orage, épelez-vous lettre nouvelle dans les grands textes épars où fume l’indicible ?
« Vous qui savez, rives futures, où s’inscriront nos actes, et dans quelles chairs nouvelles se lèveront nos dieux,
« Gardez-nous un lit pur de toute défaillance, une demeure libre de toute cendre consumée… »
In Vents, IV, ibid. p.241-242
Le poème Vents est publié en 1946, chez Gallimard, en édition de luxe, limitée à 2425 exemplaires numérotés. Une œuvre majeure, dont Claudel s’enthousiasme. Sollicité cette même année pour le poste de directeur général adjoint de l’UNESCO, Perse décline l’offre, préférant à la vie publique en France l’indépendance littéraire aux USA, où il obtient en 1949 le statut de résident permanent.
Il consacre alors les dix années qui suivent à son œuvre maîtresse, Amers, poème de la plus longue maturation, à la structure rigoureuse, théâtralisée sur le modèle de la tragédie grecque, publié en 1957. L’auteur s’est expliqué sur la thématique de ce poème : « C’est l’intégrité même de l’homme que j’ai voulu dresser sur le seuil le plus nu, face à la nuit splendide de son destin en cours. Et c’est la Mer que j’ai choisie, symboliquement, comme miroir offert à ce destin – comme lieu de convergence et de rayonnement…en même temps que réservoir de forces éternelles pour l’accomplissement et le dépassement de l’homme, cet insatiable migrateur » (La Pléiade, p. 569-570). La puissance de la mer symbolisant à la fois le mouvement de la vie, le désir amoureux et la parole poétique.
« Tu es aussi l’âme nubile et l’impatience du feu rose dans l’évasement des sables ; tu es l’arôme, et la chaleur, et la faveur même du sable, son haleine, aux fêtes d’ombre de la flamme. Tu sens les dunes immortelles et toutes rives indivises où tremble le songe, pavot pâle. Tu es l’exclamation du sel et la divination du sel, lorsque la mer au loin s’est retirée sur ses tables poreuses. Tu es l’écaille, et le feu vert, et la couleuvre de feu vert, au bas des schistes feuilletés d’or, là où les myrtes et l’yeuse naine et le cirier des grèves descendent au feu de mer chercher leurs taches de rousseur…
« Ô femme et fièvre faite femme ! lèvres qui t’ont flairée ne fleurent point la mort. Vivante – et qui plus vive ? – tu sens l’eau verte et le récif, tu sens la vierge et le varech, et tes flancs sont lavés au bienfait de nos jours. Tu sens la pierre pailletée d’astres et sens le cuivre qui s’échauffe dans la lubricité des eaux. Tu es la pierre laurée d’algues au revers de la houle, et sais l’envers des plus grands thalles incrustés de calcaire. Tu es la face baignée d’ombre et la bonté du grès. Tu bouges avec l’avoine sauvage et le millet des sables et le gramen des grèves inondées ; et ton haleine est dans l’exhalaison des pailles vers la mer, et tu te meus avec la migration des sables vers la mer…
In Amers, ibid. p. 333-334
L’année 1957 est aussi celle de son retour en France, après 17 ans d’exil. Il s’installe en Provence, dans la presqu’île de Giens, aux Vigneaux, une villa qu’une amie américaine, Mina Curtiss, lui offre et qui deviendra chaque année son port d’attache français, tandis qu’il passera les six autres mois aux USA. En 1958, il épouse à 70 ans Dorothy Milburn Russell, une Américaine qu’il rebaptise Diane. Cette même année il rédige en terre provençale Chronique, qui sera publié en 1960, chez Gallimard. André Malraux lui remet en 1959 le Grand Prix National des Lettres.
Les 8 chants de Chronique, face à face solennel avec le Grand âge, évoquent les rendez-vous d’une âme avec l’échéance d’une vie, à l’approche sereine de la mort. C’est cette œuvre que le Prix Nobel viendra couronner en 1960, l’année de sa publication. Son discours prononcé à Stockholm est publié sous le titre Poésie.
« … Grand âge, nous voici – et nos pas d’hommes vers l’issue. C’est assez d’engranger, il est temps d’éventer et d’honorer notre aire.
« Ah ! qu’une élite aussi se lève, de très grands arbres sur la terre, comme tribu de grandes âmes et qui nous tiennent en leur conseil… Et la sévérité du soir descende, avec l’aveu de sa douceur, sur les chemins de pierre brûlante éclairés de lavande…
« Et nos actes s’éloignent dans leurs vergers d’éclairs…
« À d’autres d’édifier, parmi les schistes et les laves. À d’autres de lever les marbres à la ville.
In Chronique, VIII, ibid. p. 403
Saint-John Perse, qui a toujours refusé tout poème de circonstance, accepte toutefois, pour les 80 ans de Georges Braque, d’accompagner de ses textes, en 1962, une série de 12 eaux-fortes originales du peintre sur le thème de l’oiseau. Un thème particulièrement cher au poète, féru d’ornithologie. L’oiseau étant à ses yeux le symbole de l’élévation, et d’une exhortation au dépassement perpétuel. En 1963 ses textes sont réunis dans Oiseaux, publié chez Gallimard.
Au point d’hypnose d’un œil immense habité par le peintre, comme l’œil même du cyclone en course – toutes choses rapportées à leurs causes lointaines et tous feux se croisant – c’est l’unité enfin renouée et le divers réconcilié. Après telle et si longue consommation du vol, c’est la grande ronde d’oiseaux peints sur la roue zodiacale, et le rassemblement d’une famille entière d’ailes dans le vent jaune, comme une seule et vaste hélice en quête de ses pales.
Et parce qu’ils cherchent l’affinité, en ce non-lieu très sûr et très vertigineux, comme en un point focal où l’œil d’un Braque cherche la fusion des éléments, il leur arrive de mimer là quelque nageoire sous-marine, quelque aileron de flamme vive ou quelque couple de feuilles au vent.
Ou bien les voici, dans tout ce haut suspens, comme graines ailées, samares géantes et semences d’érables : oiseaux semés au vent d’une aube, ils ensemencent à long terme nos sites et nos jours…
In Oiseaux, XI, ibid. p. 422-423
Chant pour un équinoxe, publié en 1971, sera le dernier recueil du poète, qui consacre désormais tout son temps à la publication du volume de ses œuvres complètes, qui paraîtra dans La Pléiade en 1972.
Saint John Perse, mort en 1975, est enterré dans la presqu’île de Giens, et sur sa tombe ne figure que le nom de plume de celui qui s’est octroyé le statut d’ « étranger sans nom ni face », comme il est dit dans Chronique (p. 394), « laissant à son œuvre le soin de refléter ses mille visages de vivant », comme l’écrit Mireille Sacotte (revue Europe, p. 142).
Éloignée de toute forme de tristesse ou de nostalgie, la poésie de Saint-John Perse exprime la louange et la célébration, la joie et la délectation. Réputé obscur, parce qu’il a le souci de l’exactitude des mots, il tend vers une perfection originelle du langage. Sa langue, riche et précise, au vocabulaire rare et souvent technique, témoigne de sa connaissance passionnée des métiers et des registres de haute tradition, comme notamment ceux des navigateurs, des cavaliers ou des botanistes, dont il utilise volontiers les lexiques spécialisés.
Sans se soucier d’érudition, ni de savoir encyclopédique, il recherche inlassablement les instruments qui donnent le pouvoir de nommer, pouvoir dont l’homme a jadis été dessaisi. Sa poésie est celle de la nomination, car c’est le mot qui ouvre à l’infini l’imaginaire. Il rêve d’une langue première, comme ces langues insulaires, maorie ou caraïbe, dont il apprécie la douceur, proche du souffle originel, et dont le langage poétique se propose de recréer le rythme.
D’aucuns se laissent rebuter par son style, le volume et la puissance de sa phrase, qu’ils jugent déclamatoire. Le verset de Saint-John Perse n’est pas un vers libre. Son unité de base est l’alexandrin classique, subdivisé en autant de séquences différentes. Un vers qui résonne amplement dans le souffle qui l’anime au cœur d’une vaste fresque épique.
Une poésie à contre-courant de son temps, en quête de l’énergie spirituelle qu’elle recherche dans le désert, dans le vent, la mer ou les oiseaux.
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Éloges, suivi de La Gloire des Rois, Anabase, Exil, © Poésie/Gallimard, 1967
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Vents, suivi de Chronique et de Chant pour un équinoxe, © Poésie/Gallimard, 1968
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Amers, suivi de Oiseaux et de Poésie, © Poésie/Gallimard, 1970
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Saint-John Perse, Œuvres Complètes, La Pléiade, © Gallimard, 1972 / édition augmentée 1982
Sur l’auteur
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Alain Bosquet, Saint-John Perse, coll. Poètes d’aujourd’hui, © Seghers, 1953 / rééd. 1959
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Mireille Sacotte, Saint-John Perse, © Belfond, 1991 / © L’Harmattan, 1997
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Dossier Saint-John Perse, revue Europe, n° 799-800, nov-déc. 1995
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Roger Caillois / Saint-John Perse, Correspondance, 1942-1975, Cahiers Saint-John Perse, n° 13, © Gallimard, 1996
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Saint-John Perse, Lettres à une dame d’Amérique, Mina Curtiss, 1951-1973, traduit et présenté par Mireille Sacotte, Cahiers Saint-John Perse, n° 16, © Gallimard, 2003
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Renaud Meltz, Alexis Leger dit Saint-John Perse, © Flammarion, 2008
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Renée Ventresque, La « Pléiade » de Saint-John Perse, La poésie contre l’histoire, © Garnier, 2011
Internet
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Consulter le site « Saint-John Perse, le poète aux masques »
Contribution de Jacques Décréau
merci pour cette plongée dans l'oeuvre d'un poète qui m'est cher, merci pour le beau choix de textes, qui donnent tous envie de le découvrir ou de le relire, et bravo pour l'immense travail de lecture, d'analyse et de synthèse accompli avant de parvenir à cette présentation simple, élogieuse et attrayante à la fois, qui met la parole d'un poète élitiste à portée de tous.
Rédigé par : Roselyne Fritel | 03 septembre 2012 à 10:26